Le 20 novembre, la plateforme de streaming dévoile un nouveau thriller d’action signé Olivier Schneider, mêlant courses de motos, tensions familiales et affrontements sous haute tension dans les rues de Paris.
Netflix met à l’honneur le cinéma d’action français le 20 novembre, avec l’arrivée de GTMax. Réalisé par Olivier Schneider – connu pour son travail sur les cascades de James Bond dans Spectre ou Mourir peut attendre –, ce nouveau long-métrage nous plonge dans les rues de Paris, au cœur d’un univers électrique mêlant courses illégales, braquages et drames familiaux.
Une intrigue entre vitesse et danger
GTMax suit Soélie, une ancienne prodige du motocross dont la carrière a été brisée par un accident. Déterminée à se relever, elle se consacre désormais à son frère Michael, un jeune homme talentueux mais influençable.
Leur quotidien bascule lorsque celui-ci se laisse entraîner dans un braquage orchestré par Elyas, un chef de gang utilisant des Tmax – scooters utilisés pour des crimes à haute vitesse – pour leurs opérations. Face à cette menace, Soélie n’a d’autre choix que de plonger dans un monde qu’elle avait juré de laisser derrière elle, repoussant ses limites pour sauver son frère.
Une affiche intéressante
Le film bénéficie d’un casting de haut vol, mêlant notamment de jeunes talents du cinéma français. Ava Baya (Une amie dévouée, Ourika) incarne une héroïne complexe et déterminée, tandis que Riadh Belaïche (À la belle étoile) apporte une touche de vulnérabilité au personnage de Michael.
Jalil Lespert, connu pour ses rôles dans Yves Saint Laurent et Versailles, incarne le charismatique, mais impitoyable Elyas. Jérémie Laheurte (Paris Police 1900) et Gérard Lanvin complètent cette distribution, aux côtés de Clémentine Célarié (À l’origine).
Un défi pour le cinéma d’action français
Avec Olivier Schneider à la réalisation, GTMax s’annonce comme un spectacle visuel. Chef cascadeur sur des blockbusters, Schneider met son expertise au service d’un film où chaque poursuite et chaque cascade sont soigneusement chorégraphiées. Cependant, le défi est de taille : rivaliser avec les standards des films d’action américains, souvent portés par des budgets colossaux.
GTMax a les cartes en main pour séduire, notamment grâce à l’originalité de son cadre : l’association entre le motocross et les scooters dans les rues parisiennes. Reste à voir s’il ne tombera pas dans un piège évident : celui de devenir une sorte de Fast and Furious au rabais, perdu sur le macadam de la capitale hexagonale.
