Adaptée d’un roman français, la série aborde des thématiques fortes, telles que le harcèlement scolaire et les conséquences dramatiques des réseaux sociaux sur les plus jeunes.
France TV Slash s’apprête à révéler une nouvelle série adolescente (très) prometteuse. Adaptée du roman éponyme de l’autrice bretonne Manon Fargetton, cette œuvre en huit épisodes de 26 minutes promet d’aborder avec finesse et émotion des thèmes aussi délicats qu’essentiels : le mal-être adolescent, le harcèlement scolaire, les relations familiales complexes, et l’impact dévastateur des réseaux sociaux.
Au bord du précipice
L’intrigue s’ouvre sur un instant vertigineux. Mina et Océan, deux adolescents à bout de souffle, se retrouvent au même instant, sur le même toit, portés par la même intention terrible : mettre fin à leurs jours. Cette coïncidence brutale, presque irréelle, déstabilise leurs plans. Les deux jeunes, en pleine crise existentielle, tentent de s’ignorer, puis de se fuir, comme pour préserver l’ultime décision qu’ils s’apprêtent à prendre.
Pourtant, ce moment partagé au bord du précipice ne les laisse pas indifférents. La confrontation avec l’autre, aussi désespéré que soi, éveille des doutes sur leur fatal dessein. Mina et Océan n’ont plus peur de mourir, mais pourraient-ils finalement retrouver la force de vivre ?
Des thèmes durs et profonds
Diffusé ce 25 octobre sur la plateforme, Nos vies en l’air aborde sans détours des sujets profondément délicats : la solitude écrasante, la quête d’identité, la mutilation comme échappatoire à la douleur, et surtout le harcèlement, souvent exacerbé par les réseaux sociaux.
Ces thèmes résonnent particulièrement auprès d’une génération confrontée à des pressions invisibles, où le numérique devient parfois un amplificateur silencieux de souffrance. Avec cette œuvre, France TV Slash s’adresse une fois de plus à son jeune public – âgé de 15 à 25 ans – en lui offrant un reflet poignant de sa réalité.
La série peut aussi compter sur un casting talentueux. On y retrouve notamment Ophelia Kolb (Dix pour cent), Julien Boisselier (Je vais bien, ne t’en fais pas), Nadia Roz (La Grande Classe) et Raphaëlle Agogué (La Rafle) dans le rôle des parents. Elle entend également explorer la complexité des relations familiales à l’adolescence, où l’incompréhension peut être fatale et où chaque geste ou mot compte plus que jamais.
Manon Fargetton, l’autrice derrière l’histoire
Originaire de Saint-Malo, Manon Fargetton s’est fait un nom avec des romans sensibles et puissants, abordant souvent des sujets contemporains comme le suicide, l’acceptation de soi, l’homophobie et la pauvreté.
Publié en 2017, Nos vies en l’air est rapidement devenu une référence pour comprendre les douleurs silencieuses de cette période charnière. Écrit à deux voix, le roman immerge le lecteur dans l’esprit de ses deux protagonistes, alternant leurs points de vue et révélant à travers des flashbacks les événements qui les ont menés à ce moment décisif.
