Ce mercredi 23 octobre, le nouveau volet de la célèbre licence débarque dans les salles de cinéma. Mêlant nostalgie et nouveauté, ce film d’animation signé Paramount retrace les origines d’Optimus Prime et Mégatron. Une aventure qui pourrait bien séduire à la fois les fans de la première heure et les nouveaux venus.
Après plusieurs années de désillusion pour les fans, Transformers : Le Commencement pourrait bien marquer le retour en grâce de la célèbre franchise. Réalisé par Josh Cooley, ce nouveau film d’animation, attendu pour le 23 octobre dans les salles obscures, éveille déjà l’intérêt des critiques. Les premières projections révèlent un récit captivant et visuellement soigné, qui, loin de l’agitation chaotique des derniers opus, semble redonner une profondeur bienvenue à cet univers iconique.
Ces dernières années, la saga a connu des hauts et des bas, entre la réussite modérée de Bumblebee et les déceptions répétées des autres volets. Mais avec Le Commencement, la franchise fait le pari audacieux de renouer avec ses origines, tout en adoptant une esthétique en animation 3D, plus épurée et plus proche de l’esprit des premières séries.
Les débuts d’Optimus Prime et Mégatron
Cette préquelle aux aventures des Autobots et Decepticons s’annonce comme une véritable renaissance pour les nostalgiques des débuts. L’intrigue, entièrement située sur la planète Cybertron, explore les prémices du légendaire conflit entre les deux factions. Orion Pax et D-16, deux modestes mineurs d’Energon, se lancent dans une quête périlleuse pour retrouver la Matrice du Commandement, un artefact mystérieux dont la disparition pourrait bouleverser l’avenir de leur monde. Accompagnés par B-127 et Elita-1, ils découvrent des vérités profondes qui les mèneront à devenir Optimus Prime et Mégatron, ces deux figures mythiques désormais vouées à la rivalité.
Alors que les précédents films avaient misé sur des explosions spectaculaires et une action frénétique, Le Commencement adopte une approche plus introspective. L’œuvre se concentre sur les relations complexes entre Optimus Prime et Mégatron, bien avant qu’ils ne deviennent les leaders ennemis que l’on connaît, offrant ainsi une nouvelle dimension émotionnelle à cette lutte fratricide.
Des retours plutôt positifs
Les premières critiques sont globalement positives, notamment en France, où le film est salué pour sa capacité à plaire aux petits comme aux grands. Les Numériques apprécie l’équilibre entre divertissement et profondeur, évoquant un « sous-texte sur la lutte des classes » et une écriture « fine » qui alterne comédie, aventure et moments dramatiques.
Pour Écran Large, le long-métrage est un « petit miracle », explorant les origines ouvrières d’Optimus Prime et Mégatron, tout en questionnant les systèmes injustes qui engendrent des conflits. Le travail visuel est également loué pour ses « textures métalliques » soignées.
Cependant, The Guardian reste plus réservé, qualifiant le film de « sympathique, mais prévisible », et critiquant une esthétique trop synthétique. Bien que divertissant, il serait trop proche de la formule Marvel. The New York Times souligne quant à lui la nostalgie des années 1980 et une mythologie bien construite, bien qu’accompagnée de dialogues rigides. Malgré quelques maladresses, les performances vocales et l’humour réussissent à maintenir l’intérêt. Ce nouveau départ promet donc de satisfaire les fans de longue date, mais aussi d’attirer un nouveau public, tout en redonnant vie à un univers qui, après plusieurs faux pas, semble (enfin) retrouver son souffle.