À peine sortie, la troisième saison de La Défense Lincoln s’est hissée à la première place des séries les plus visionnées sur la plateforme. Voici un tour d’horizon de ce qu’en pense la critique.
Depuis le 17 octobre, les abonnés Netflix ont pu découvrir les dix nouveaux épisodes de La Défense Lincoln. Au cours de cette troisième saison, Mickey Haller doit enquêter sur la mort de Glory Days, un nom qui n’est sans doute pas étranger aux fans de la série, car l’avocat commis d’office l’avait déjà défendue deux ans plus tôt. Riche en rebondissements, cette affaire prend une autre dimension quand l’ancien compagnon de la victime le contacte. Accusé du meurtre, celui-ci lui demande s’il accepte de l’aider à prouver son innocence.
L’émission la plus populaire du moment
Sans surprise, le scénario – fruit de l’adaptation du tome 5 de la saga de Michael Connelly – a su trouver son public, en témoignent les audiences. Quelques jours auront suffi à ce que La Défense Lincoln domine le classement des programmes les plus regardés sur Netflix. « La série prend un tournant un peu plus violent dans cette saison 3, indique la journaliste Chaïma Tounsi-Chaïbdraa sur Allociné. Si Mickey a l’habitude de prendre tous les coups, ses proches vont aussi payer le prix… Les spectateurs risquent d’être choqués par tous les rebondissements, les retournements de situation et la fin qui permettent au show de prendre une direction inattendue. »
Orienter ce troisième chapitre vers une affaire aussi personnelle que dangereuse semble s’imposer comme une stratégie inattendue qui parvient à capter l’attention des spectateurs. « Les scénaristes ont fait un choix qui s’avère payant, déclare Maxim Desrues dans Télé-Loisirs. Déjà parce qu’il permet de développer une facette touchante de l’avocat tout en renforçant l’intensité de l’intrigue, (…) [mais aussi] en gardant la tension propre à la série présente sur l’ensemble des dix épisodes. »
Sur les pages de Forbes, Paul Tassi s’interroge quant à lui sur les motifs pour lesquels « l’émission la plus populaire en Amérique en ce moment » n’intéresse que si peu la presse critique outre-Atlantique. « Le show continue d’être un succès de taille raisonnable pour Netflix, avec un contenu abondant, de bonnes critiques, un public enthousiaste, un grand nombre de téléspectateurs et le plus important… pas cher. Pas besoin d’effets visuels tape-à-l’œil pour ce drame juridique. Et elle n’a pas besoin du prestige de Better Call Saul pour être un succès. Netflix se moque de savoir si elle gagnera des Emmy Awards (et oh attendez, Better Call Saul n’en a jamais gagné non plus, un autre crime des critiques de télévision) », assure-t-il.
