Actu

Avec Les Noces des Lucioles, Glénat mise sur une romance particulièrement sombre

18 octobre 2024
Par Sarah Dupont
“Les Noces des Lucioles”, le 16 octobre chez Glénat.
“Les Noces des Lucioles”, le 16 octobre chez Glénat. ©Glénat

Simultanément à Promise Cinderella, l’éditeur français publie le 16 octobre cette œuvre signée Oreco Tachibana. La mangaka y bouscule les codes du shōjo traditionnel en y insufflant une romance intense.

Une histoire d’amour teintée de sang : voilà ce que vous réserve le premier tome des Noces des Lucioles, disponible aux éditions Glénat depuis le 16 octobre. Derrière ce récit captivant se trouve Oreco Tachibana, qui dévoile en même temps Promise Cinderella. Avec ces deux œuvres, la mangaka s’affranchit des conventions du shōjo classique, en mettant en scène des personnages plus adultes et en abordant des thématiques plus sombres, frôlant ainsi les codes du jōsei.

Un shōjo aux airs de dark romance

Dans le Japon de l’ère Meiji, Satoko Kirigaya, héritière d’une famille prestigieuse, voit son avenir s’assombrir en raison d’une maladie cardiaque. Alors que son père fait tout pour lui offrir un mariage digne et protecteur, le destin la place face à un sort plus cruel. Enlevée par des bandits chargés de l’éliminer, Satoko se retrouve acculée.

Dans un acte de survie désespéré, elle propose un pacte improbable à Gotou, un assassin au passé aussi sombre que perturbé : l’épouser pour échapper à la mort. Ce marché insensé scelle le début d’une romance qui grandit dans le sang et les non-dits.

©Glénat

Avec Les Noces des Lucioles, Oreco Tachibana casse les conventions du shōjo traditionnel en y insufflant une bonne dose de noirceur. Elle tisse une romance ambiguë, flirtant avec les mécanismes du syndrome de Stockholm, qui pourrait séduire les amateurs de dark romance.

Les personnages, loin des stéréotypes habituels, se démarquent par leur complexité. Gotou, le protagoniste masculin, évolue sur une fine frontière entre protecteur et possesseur, incarnant à la fois une menace et une forme de libération pour l’héroïne.

Un visuel fidèle à l’histoire

L’esthétisme du manga reflète parfaitement l’atmosphère sombre et tourmentée de l’histoire. Les traits délicats des personnages contrastent habilement avec les décors plus lourds, souvent baignés de nuit, où l’ombre et la lumière s’entrechoquent. Les scènes d’action, orchestrées avec une précision presque poétique, côtoient des moments intimes.

Cette dualité entre lumière et noirceur se manifeste également à travers les deux protagonistes : Satoko, une femme à la chevelure blonde et aux yeux clairs, et Gotou, au regard et cheveux noirs, et au sourire légèrement teinté de folie.

À partir de
7,90€
En stock
Acheter sur Fnac.com

Couronné par la 9ᵉ place du prix Kono Manga des lectrices et le prestigieux « Minna ga Erabu!! Denshi Comic Taisho 2024 », ce récit addictif a déjà conquis le Japon, dépassant le million d’exemplaires vendus en seulement trois volumes. Tachibana prouve, avec cette atmosphère unique, qu’elle manie l’art de la romance comme celui du danger.

À lire aussi

Article rédigé par