Série britannique acclamée par la critique, Mum nous livre une exploration subtile des relations familiales à travers le prisme du deuil. Entre rires et larmes, Lesley Manville incarne avec brio Cathy, une veuve entourée de proches aussi maladroits qu’attachants, dans une comédie anglaise.
Le deuil peut-il être source d’humour ? C’est précisément ce que nous propose Mum, une série britannique créée par Stefan Golaszewski, diffusée sur la BBC entre 2016 et 2019, et désormais disponible sur Arte, à partir du 5 septembre. Au programme : trois saisons de six épisodes – diffusés les 5, 12 et 19 septembre – sur l’histoire de Cathy, une veuve proche de la soixantaine, qui fait face à la perte de son époux et doit jongler avec sa famille, aimante, mais quelque peu envahissante.
Une série de personnages excentriques
Cette sitcom se déroule dans un pavillon de banlieue, cadre typiquement britannique, où vit la douce et très « british » Cathy. Progressivement, la série dévoile sa famille proche, une belle bande de personnages hauts en couleur. On y retrouve notamment Jason, son fils un peu benêt et sa petite amie Kelly, très maladroite ; Derek, le frère de la protagoniste, un homme gentil, mais un peu décalé, toujours accompagné de sa femme Pauline, au franc-parler. Ou encore Maureen et Reg, ses beaux-parents à la solide répartie, sans cesse en train de se chamailler.
Mum peut se vanter d’avoir un casting brillant par son authenticité et son talent. Les performances sont menées par la comédienne Lesley Manville (Phantom Thread, The Crown), qui joue le rôle de Cathy avec finesse, apportant à son personnage douceur et une résilience. À ses côtés, Peter Mullan interprète Michael, le vieil ami de la famille, très amoureux de la sexagénaire, dont la présence évolue au fil de la série.
« Un petit bijou »
Chaque épisode de Mum porte le nom d’un mois de l’année, à l’exception de la troisième saison, explosive, qui se concentre sur une seule semaine décisive. Sitcom doux-amer, la série a été saluée pour sa finesse et son décalage, où l’on rit souvent jaune.
En France, les critiques ont également salué cet humour. Télé-Loisirs l’a qualifiée de « comédie à la fois caustique et pleine de délicatesse », soulignant la capacité des acteurs à transmettre une large gamme d’émotions sans jamais tomber dans l’excès. « C’est un petit miracle, avait confirmé de son côté la critique dans Télérama. Un bijou d’écriture, un sommet de bienveillance dépourvu de mièvrerie. »