Inspirée par le recueil de nouvelles du même nom de Giovanni Boccaccio, cette série combine drame historique, humour noir et critique sociale, offrant une exploration audacieuse de la société italienne du XIVe siècle en pleine épidémie de peste noire.
« Décaméron », du grec « déka », « dix », et « hêméra », « journée ». Littéralement : « le livre des dix journées ». À l’origine, il s’agissait d’un recueil de 100 nouvelles écrites en italien par Giovanni Boccace entre 1349 et 1353. À partir de ce 25 juillet, ce sera également une série Netflix inspirée de ce célèbre ouvrage, alliant drame historique, sensualité et débauche dans une comédie noire et une satire sociale.
En pleine épidémie de peste noire
Dès le début, les spectateurs sont plongés dans l’Italie du XIVe siècle en pleine épidémie de peste noire. L’intrigue suit un groupe de jeunes nobles se réfugiant dans une villa isolée pour échapper à la maladie qui ravage Florence. Chaque épisode est centré sur les histoires que ces personnages se racontent pour passer le temps, et oublier les horreurs du monde extérieur.
Entre récits de luxure, de trahison et d’intrigues politiques, la série navigue habilement entre le tragique et le comique, offrant un regard profond sur la nature humaine en période de crise. Le public peut s’attendre à des scènes graphiques et à une exploration audacieuse de thèmes tabous, le tout enveloppé dans une esthétique luxuriante propre à l’époque médiévale italienne.
Un casting remarquable
Dans le casting, on retrouve Tony Hale, connu pour son rôle dans Veep et Arrested Development, qui incarne Sirisco, le majordome maladroit de la villa. Zosia Mamet, célèbre pour Girls et The Flight Attendant, joue Pampinea, une noble aspirante à la tête de la villa. Saoirse-Monica Jackson, de Derry Girls, est Misia, une servante dévouée, tandis que Tanya Reynolds, vue dans Sex Education, interprète Licisca, une servante imprévisible et forte.
Par son mélange de comédie noire et de satire sociale, Le Décaméron rappelle d’une certaine manière des œuvres comme The Great et The Borgias, mais se distingue par son utilisation des récits de Boccaccio pour explorer des questions de classe et de survie en période de crise.