Une hausse discrète, loin d’être substantielle, qui fait malgré tout s’interroger alors qu’aucun événement ne semble la justifier.
Il faut avoir l’œil pour le remarquer, mais le prix de tous les iPhone, mais aussi des Mac ou iPad en circulation vient d’augmenter. De 0,75 %. On vous l’accorde : pas de quoi tomber de sa chaise. Toutefois, il paraît nécessaire de s’informer sur la raison de ce réajustement du tarif des smartphones Apple.
Le nouveau prix des iPhone
Une hausse d’à peine 1 % du prix des iPhone ne risque pas d’être déterminante pour les futurs acheteurs d’un appareil à la Pomme. Au pire, l’augmentation représente 1,95 € sur l’iPhone 15 Pro Max, le plus onéreux de la gamme actuelle. Voici les nouveaux prix des iPhone après la hausse :
- iPhone 15 : à partir de 971 € (969 € auparavant) ;
- iPhone 15 Plus : à partir de 1 121 € (1 119 € auparavant) ;
- iPhone 15 Pro : à partir de 1 231 € (1 229 € auparavant) ;
- iPhone 15 Pro Max : à partir de 1 481 € (1 479 € auparavant).
Le même mécanisme d’augmentation peut être observé sur tous les autres appareils vendus par Apple.
Pourquoi le prix des iPhone augmente-t-il ?
La raison de la hausse du prix des iPhone n’est pas motivée par des motifs financiers. En réalité, il s’agit d’une nouvelle taxe imposée par la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec). Depuis le 1er juillet 2024, la participation demandée aux fabricants de smartphones est passée de 0,02 € à 1,67 € hors taxes, nous apprend Frandroid.
Cette loi vise à encourager la réparation d’un produit dysfonctionnel plutôt que son remplacement par un produit neuf. La cotisation des fabricants sert à alimenter un fonds permettant aux usagers de bénéficier d’un bonus réparation faisant baisser le prix des actes de réparation lorsqu’ils se rapprochent d’un spécialiste – comme Fnac-Darty par exemple.
D’aucuns pourraient estimer qu’Apple aurait pu absorber la hausse de cette taxe afin de ne pas toucher au prix de ses produits. Mais vous connaissez l’adage : il n’y a pas de petits profits. Une stratégie encore illustrée récemment par Spotify, qui a fait le même choix en annonçant une hausse minime de ses tarifs pour ne pas avoir à assumer sa participation au Centre national de la musique.