Que feriez-vous si l’humanité n’avait plus que 200 jours à vivre ? Au fil de ses épisodes, Goodbye Earth propose une réflexion intéressante sur le deuil et sur la résilience.
Depuis le succès retentissant de Squid Game en 2021, Netflix continue de faire découvrir les séries coréennes au grand public occidental. Les abonnés de la plateforme sont très régulièrement au rendez-vous, comme en témoignent les succès de The Glory et Hellbound. Disponible depuis le 26 avril, Goodbye Earth ne déroge pas à la règle. En effet, le show s’est rapidement hissé dans les top 10 des séries les plus regardées en France sur Netflix.
200 jours à vivre
Le pitch d’une météorite qui vient éradiquer l’humanité n’est pas récent. Du Armageddon de Michael Bay au Don’t Look Up d’Adam McKay, l’idée de se confronter à notre propre fin à travers le prisme d’une œuvre de science-fiction permet de nous questionner sur la résilience. La raison de la menace qui vise la planète sur Goodbye Earth n’a donc rien de spécialement novateur.
Ce qui distingue cette série coréenne de bon nombre de ses prédécesseurs, c’est le traitement de cette apocalypse imminente. En effet, nous apprenons dès le premier épisode qu’il ne reste que 200 jours à nos protagonistes avant leur extinction, et chacun d’eux appréhende cette future tragédie de façon différente.
Basé sur le livre de Kōtarō Isaka (l’auteur du roman qui avait inspiré la comédie d’action Bullet Train avec Brad Pitt), le show suit l’enseignante Se-Kyung. La jeune femme, incarnée par Ahn Eun-jin (connue pour son rôle dans Hospital Playlist), ne recule devant rien pour protéger ses élèves et trouve de l’aide auprès d’un ancien officier de l’armée.
De son côté, un prêtre tente de protéger sa congrégation. Ces trois personnages s’escriment tant bien que mal à tirer parti de leur dernier jour pour tenter de trouver un peu de sérénité dans le chaos qui les entoure. Goodbye Earth est composé de 12 épisodes d’une moyenne d’une heure, tous disponibles sur Netflix.
