Prenant place dans l’univers du football, la mini-série politique plonge les spectateurs au cœur d’un scandale.
C’est une histoire qui dépasse les stades de football dans lesquels elle est née. La Fièvre, diffusée ce lundi sur Canal+, part d’un scandale. Alors que la saison s’achève, comme à l’accoutumée, sur la cérémonie qui récompense les meilleurs joueurs français, Fodé Thiam, l’une des stars du championnat, titulaire en équipe de France, dérape. Devant les caméras, il donne un coup de tête à son entraîneur et le traite de « sale toubab », qui signifie « blanc » en wolof.
L’avenir d’un pays tout entier
À mesure que les jours passent, la polémique enfle. Le club, dans la tourmente, fait alors appel à Sam Berger, une communicante de talent incarnée par Nina Meurisse (Mixte, Petite Maman, Cœurs noirs). Seulement, la crise lui échappe et appartient dès lors au peuple.
Face à elle se trouve Marie Kinsky, à qui Ana Girardot (Les Revenants, La Flamme, Babyphone) prête ses traits. Cette femme, dont elle fut proche, attise quant à elle les déchirures identitaires et sociales qui fracturent la France. Au fil des épisodes, la tension augmente ainsi. Ce n’est plus l’avenir d’un footballeur qui se joue, mais celui d’un pays tout entier.
Aux côtés de Nina Meurisse et d’Ana Girardot, les spectateurs pourront découvrir Alassane Diong (Tirailleurs) dans le rôle de Fodé Thiam. Assa Sylla (Bande de filles, Le Visiteur du futur) interprète sa femme tandis que Benjamin Biolay (Stella, The Eddy) joue le président du club. La Fièvre a été réalisée par Ziad Doueiri et écrite par Éric Benzekri, tous deux à l’origine de la série Baron noir. À l’exception du 18 mars, au cours duquel deux épisodes seront diffusés, Canal+ en proposera un inédit chaque lundi, à 21 heures.