Presque six ans après le lancement de la Freebox Delta, l’opérateur français a convié la presse à découvrir Ultra.
Proposée 10€ plus cher que la Freebox Delta (à partir de 49,99€ par mois), la Freebox Ultra fait dans la débauche technique et mise à plein sur les services pour séduire. Plus compacte que sa prédécesseure, elle cherche surtout à titiller les plus technophiles avec une promesse phare : celle du wifi 7, inédit en France.
Une box compatible wifi 7
« Comme un air de jamais vu », voici le slogan qu’avait choisi Free pour la démonstration de sa Freebox V9, ou Ultra. Plutôt bien trouvé, en cela que le nouveau routeur est le tout premier en France à proposer du wifi 7, conformément aux rumeurs qui couraient ces derniers mois.
Ce que ça change ? Free promet grâce à cela des débits montants (et descendants) atteignant jusqu’à 8 Gb/s sur tout le territoire français. Par ailleurs, la latence est réduite par rapport aux normes sans fil précédentes. La bande-passante est aussi l’un des arguments de cette technologie, car la Freebox Ultra autorise la connexion de jusqu’à 100 appareils grâce à la bande 6 GHz.
Malgré son processeur (un Qualcomm Network Pro 820 Quad Core) dernier cri, la Freebox Ultra est annoncée avec une consommation proche de celle de la Freebox Pop (c’est-à-dire environ 11 watts). La box est capable de désactiver intelligemment certaines bandes non utilisées afin d’économiser de l’énergie.
Bien entendu, tout n’est pas affaire de sans fil. La Freebox Ultra dispose de 4 ports Ethernet 2,5 Gb/s, d’un port USB 3.0 et de deux prises SFP 10G. Un emplacement est aussi prévu pour loger un SSD de type M.2. Une différence de taille par rapport à la Delta, qui permettait d’installer jusqu’à quatre disques dur en son sein.
Vers la fin des box télé ?
À la manière d’Orange qui abandonnait il y a quelques mois toute la partie domotique de son offre, la nouvelle Freebox ne permet plus d’utiliser de fonction alarme ou même de lecteur NFC permettant d’ajouter facilement des accessoires connectés à son réseau. Mais c’est davantage la stratégie de Free sur la TV qui interroge. Pour la première fois de son histoire, l’opérateur lance un nouveau routeur sans nouvelle box TV. En effet, les souscripteurs auront le choix de récupérer la box TV de la Freebox Pop (4K HDR, Dolby Vision et Atmos, Android TV), ou de s’en passer totalement au profit de l’application OQEE, de toute façon disponible partout.
La Freebox Ultra s’accompagne d’ailleurs d’un joli bouquet de services de SVOD. C’est simple, tout est inclus (dans sa version standard avec publicité) : Netflix, Amazon Prime, Canal+, TV by Canal, Universal+, Disney+, Cafeyn.
Notez qu’il est aussi possible de souscrire à l’offre Freebox Ultra Essentiel (39,99€ la première année puis 49,99€) qui ne propose aucun des services présentés ci-dessus. Idéal si, par exemple, nous sommes déjà abonnés à différents services et donc pour éviter de faire doublon.