Les éditions Albert René ont présenté en détails ce 40e album de la série, écrit par Fabcaro et à nouveau dessiné par Didier Conrad.
La date fatidique approche. Le 26 octobre prochain, un nouveau album Astérix sortira en France et dans de nombreux pays du monde. Après la couverture dévoilée début septembre, les éditions Albert René ont présenté le contenu d’Astérix – L’Iris Blanc. Dans la 40e aventure du plus célèbre Gaulois, le village d’irréductibles fait face à l’émergence d’une nouvelle école de pensée positive, développée par le mystérieux Vicévertus… L’Éclaireur était à la conférence de presse et revient sur les différents éléments à retenir du nouvel album Astérix.
Un nouveau tandem artistique
Pour Astérix – L’Iris Blanc, Jean-Yves Ferri laisse la place à Fabcaro, auteur connu notamment pour son oeuvre Zaï zaï zaï zaï (2015), adaptée au cinéma en 2020. Toutefois les éditions Albert René le précisent : Jean-Yves Ferri ne quitte pas l’aventure Astérix pour autant. Lui et Fabcaro sont désormais « deux membres à part entière du village », et seront amenés à revenir autant l’un que l’autre sur de prochains albums. Didier Conrad, pour sa part, reste aux commandes graphiques et les deux artistes en ont profité pour dévoiler leur collaboration artistique sur ce nouvel Astérix.
Fabcaro est un auteur minutieux, perfectionniste, également dessinateur et pour L’Iris Blanc, il a d’abord réalisé plusieurs storyboards avant de les envoyer à Conrad, afin de « placer le texte et donner une première indication » sans pour autant se mêler de la mise en scène, qui appartient au dessinateur.
Concernant l’intrigue, l’histoire débute alors que les troupes de César sont démoralisées et démotivées. Pour y remédier, l’Empereur romain fait appel à Vicévertus, adepte de la pensée positive et fondateur de l’école l’Iris Blanc. La méthode fonctionne et va se propager jusque dans le village des gaulois.
Vicévertus, un « vrai méchant »
Fabcaro aime les grands méchants et compte bien faire de Vicévertus un digne antagoniste des villageois, à l’image du Devin dans l’album du même nom. Vicévertus, grand manipulateur d’un certain âge, a d’abord été conçu visuellement en s’inspirant de Bernard-Henri Lévy et de Dominique de Villepin avant de trouver son style définitif. Cet adepte de proverbes pompeux (« Chaque chemin est le bon puisqu’il mène quelque part », « Qu’importe d’être devant si ton âme, elle, reste derrière ! »), va influencer le village gaulois, à commencer par le couple du chef Abraracourcix et de sa femme Bonemine.
Les auteurs sont revenus sur leur style d’album préféré et si Didier Conrad aime la grandeur des dessins d’un Astérix et Cléopâtre (1965), lui comme Fabcaro aiment particulièrement les albums au sein du village, qui s’intéressent à tous ses habitants, à commencer par Astérix – Le Devin (1972) ou Astérix – La Zizanie (1970). De quoi imaginer le ton d’Astérix – L’Iris Blanc !
Réponse très attendue le 26 octobre prochain avec la publication de l’album et un tirage à cinq millions d’exemplaires dans le monde, en 20 langues différentes. Astérix fête en 2024 ses 65 ans et conserve toujours le même attrait et la même popularité. À Fabcaro et Didier Conrad maintenant, de la faire vivre !