Consistant à porter deux coups secs à l’arrière de la nuque dans des directions opposées, il est considéré comme dangereux pour les cervicales.
Après la « cicatrice », une nouvelle tendance TikTok dangereuse inquiète. Appelé le « jeu de la virgule », ce défi se répand dans les cours d’école depuis la rentrée scolaire. Il consiste à attraper le crâne d’un individu et à lui faire bouger la nuque en y portant deux coups brusques, dans des directions opposées. La personne fait alors un mouvement de virgule de la tête, d’où le nom de ce jeu. Il est calqué sur un geste technique en football également appelé « virgule ».
Un danger pour la santé des enfants
Alors que les vidéos liées à ce défi sont devenues virales sur TikTok, il inquiète les parents et les enseignants. Cela, car il peut être dangereux, notamment pour les cervicales de l’élève qui subit le geste. Jeudi, une lycéenne de l’établissement Raynouard dans la ville de Brignoles a d’ailleurs été hospitalisée à cause de cette pratique, comme le rapporte Var-Matin. « Le lycée a appris l’hospitalisation d’une élève suite au « jeu de la virgule ». Il semblerait que ce défi, particulièrement traumatisant au niveau des cervicales, soit à la mode dans le lycée et les collèges avoisinants », a écrit la direction dans un message consulté par le journal.
Elle prévoit de sanctionner sévèrement les auteurs de ce geste au « vu de la gravité des conséquences médicales ». La semaine dernière, c’est l’académie de Bordeaux qui a alerté sur ce jeu dangereux après un signalement de la mère d’un élève scolarisé dans les Landes, a rapporté France Bleu. Si l’enfant n’a pas été blessé, le signalement a été pris très au sérieux. L’académie a envoyé une note à l’ensemble des chefs d’établissement du secteur afin de les sensibiliser au problème.
La même semaine, un collégien de 6ème dans le Morbihan ayant subi le « jeu de la virgule » de la part de cinq élèves s’est vu prescrire deux jours d’ITT (incapacité totale de travail). Il doit aussi porter une minerve pendant dix jours. La mère de la victime a porté plainte et les auteurs du geste ont été exclus pendant une semaine de l’établissement.