Avec cette troisième version qui s’intègre dans ChatGPT, les utilisateurs peuvent demander de l’aide au chatbot pour leurs prompts.
Après Dall-E 2, voici Dall-E 3. OpenAI a dévoilé mercredi la dernière version de son intelligence artificielle (IA) génératrice d’images, qui « comprend beaucoup plus de nuances et de détails que [ses] systèmes précédents ». La principale nouveauté de ce générateur est son intégration dans ChatGPT, qui permet aux utilisateurs de se servir du robot conversationnel pour obtenir des prompts personnalisés et détaillés afin que Dall-E 3 donne vie à leurs idées. Il leur suffira d’indiquer ce qu’ils souhaitent obtenir comme image afin que le chatbot leur propose un prompt.
« Dall-E 3 représente un pas en avant dans notre capacité à générer des images qui adhèrent exactement au texte que vous fournissez », assure OpenAI. Cette nouvelle version proposera en outre des images plus détaillées que Dall-E 2 avec le même prompt, affirme la société donnant l’exemple d’« une peinture à l’huile expressive représentant un joueur de basket-ball en train de faire un dunk, illustré comme une explosion de nébuleuse ».
Mesures de sécurité
Face aux risques avec les IA génératrices d’images, OpenAI a aussi travaillé sur le renforcement de la sécurité avec Dall-E 3. La société assure avoir mis en place des mesures pour empêcher la création d’images violentes, obscènes ou haineuses. L’IA ne pourra pas également pas recréer des images de personnalités publiques si le prompt mentionne un nom spécifique.
OpenAI cherche par ailleurs à rassurer les artistes, qui accusent les générateurs d’images de piller leurs œuvres. Ainsi, Dall-E 3 a été conçu pour refuser les requêtes portant sur la création d’une image « dans le style d’un artiste vivant ». Les artistes pourront également refuser que leurs œuvres soient utilisées pour entraîner les modèles de génération d’images d’OpenAI en soumettant celles dont ils détiennent les droits et en demandant leur suppression via un formulaire disponible sur le site de l’entreprise.
Enfin, dans l’objectif d’aider les individus à identifier les contenus générés par IA, la société teste actuellement un « classificateur de provenance », soit un outil permettant d’identifier si une image a été générée ou non par Dall-E 3.
Cette nouvelle version sera disponible en octobre pour les abonnés à ChatGPT Plus et les clients de ChatGPT Enterprise, suivi par les laboratoires de recherche et son API (interface de programmation d’application) plus tard cet automne. OpenAI n’a pas encore annoncé de date de sortie pour une version publique gratuite de Dall-E 3.