Les développeurs d’Insomniac Games peuvent être aux anges. Le créateur original du fameux personnage approuve leur vision.
Lorsqu’il s’agit d’adapter l’univers d’un comics, que ce soit au cinéma ou en jeu vidéo, la pression sur les créateurs est monstrueuse. Les fans du matériau original se montrent parfois très durs, n’acceptant que rarement même les plus infimes modifications sur leurs œuvres favorites.
Spider-Man ne fait bien entendu pas exception à cette règle, ce qui donne d’autant plus de crédit, par exemple, au récent film d’animation Spider-Man Across The Spider-Verse, que les amoureux de l’homme-araignée ont plus qu’apprécié. Mais cette réussite ne tient souvent qu’à un fil.
Super-héros insomniaques
Concernant l’adaptation en jeu vidéo sur PlayStation, Insomniac Games n’a jamais fait mystère d’un rapprochement étroit avec Marvel, dont les locaux jouxtent les leurs. La passion déjà très forte pour les comics au sein des équipes de développement s’est encore accentuée avec la mise en chantier du premier Marvel’s Spider-Man, sorti en 2018.
Après un spin-off autour de Miles Morales, lui aussi très réussi, le second volet, qui fera de Venom l’un de ses antagonistes majeurs, déchaîne déjà les passions et les théories des fans. Sa sortie est prévue le 20 octobre prochain et les premiers trailers disponibles alimentent des rumeurs, toutes plus folles les unes que les autres à son sujet.
Un papa comblé
Comme l’a rappelé le créateur original du fameux personnage, Todd McFarlane, au micro d’IGN, il aura conçu Venom suivant les critères d’un symbiote extraterrestre se liant à un hôte humain. De ce fait, sa représentation augmente les capacités physiques de ce dernier, jusqu’à l’excès, un peu à la manière de Hulk pour Bruce Banner. Une définition qui colle parfaitement au Venom du futur jeu, massif et d’apparence vicieuse.
Le dessinateur et créateur d’un autre héros légendaire, Spawn, a apprécié cette vision très proche de la sienne de la part d’Insomniac Games, tout en expliquant que le changement d’hôte annoncé ne lui posait aucun problème. En effet, l’habituel porteur du symbiote, Eddie Brock, ne sera pas de la partie, mais n’a jamais été partie prenante dans l’aspect visuel de la création. McFarlane a également fait part de son impatience d’essayer Spider-Man 2, espérant même que « son » Venom y soit jouable. Une part d’ombre sur laquelle le développeur n’a pas encore levé le voile…