Avec ce projet, le patron d’OpenAI vise à créer « une nouvelle identité et un réseau financier appartenant à tous ».
Connu pour ChatGPT, Sam Altman est aussi à l’origine d’un autre projet : Worldcoin. Le patron d’OpenAI a annoncé, lundi, le lancement officiel de cette cryptomonnaie dotée d’un système d’identification à partir de l’iris humain. « Il y a plus de trois ans, nous avons fondé Worldcoin avec l’ambition de créer une nouvelle identité et un réseau financier appartenant à tous ; le déploiement commence aujourd’hui », ont déclaré Sam Altman et Alex Blania, deux des cofondateurs, sur le site de la compagnie.
« L’objectif est simple : un réseau mondial financier et identitaire basé sur la preuve de personnalité. Cela semble particulièrement important à l’ère de l’IA. J’espère que worldcoin pourra contribuer aux conversations sur la manière dont nous partageons l’accès, les avantages et la gouvernance des futurs systèmes d’IA », a par ailleurs tweeté le patron d’OpenAI.
Prouver son identité sans partager de données personnelles
Le projet Worldcoin consiste en une plateforme d’identité numérique et une monnaie numérique, « reçue simplement pour le fait d’être humain ». Concrètement, la plateforme repose sur une sorte de passeport numérique appelé « World ID », grâce auquel son propriétaire peut prouver son identité en ligne sans partager de données personnelles, assurent ses fondateurs. Une personne peut uniquement l’obtenir en prouvant qu’elle est réelle et unique avec un scan de son iris par l’Orb, dispositif de vérification biométrique développé par Worldcoin.
Une fois cela fait, les utilisateurs peuvent télécharger World App, un portefeuille numérique leur permettant de recevoir des « Worldcoin token », cryptomonnaie désormais utilisable par les plus de 2 millions de personnes ayant participé à la version beta de Worldcoin. « Si nous réussissons, nous pensons que Worldcoin pourrait augmenter considérablement les opportunités économiques, mettre à l’échelle une solution fiable pour distinguer les humains de l’IA en ligne tout en préservant la confidentialité, permettre des processus démocratiques mondiaux et éventuellement montrer une voie potentielle vers le revenu minimal universel fondé sur l’IA », ont indiqué Alex Blania et Sam Altman.
Alors que plus de 2 millions de personnes ont participé à la version beta, le patron d’OpenAI espère désormais atteindre les 2 milliards. Son projet a cependant fait l’objet de critiques et d’inquiétudes, notamment sur la sécurité des données.