Lors d’une interview, le milliardaire a annoncé travailler sur une « IA à la recherche de la vérité maximale qui essaie de comprendre la nature de l’univers ».
Le projet d’Elon Musk pour rivaliser avec ChatGPT se précise. Après avoir fondé une startup d’intelligence artificielle (IA) baptisée X.AI dans cet objectif le mois dernier, le milliardaire vient d’annoncer qu’il développait un outil d’IA : « TruthGPT ». « Ce sera une IA à la recherche de la vérité maximale qui essaie de comprendre la nature de l’univers », a déclaré le patron de Tesla et de Twitter lors d’une interview avec Tucker Carlson, animateur star de la chaîne Fox News.
« Cela pourrait être la meilleure voie vers la sécurité dans le sens où une IA qui se soucie de comprendre l’univers a peu de chances d’anéantir les humains parce que nous sommes une partie intéressante de l’univers », a ajouté Elon Musk. Il estime qu’une approche alternative à la création de l’IA est nécessaire pour éviter la destruction de l’humanité.
Une technologie avec un « potentiel de destruction civilisationnelle »
Elon Musk a par ailleurs comparé le supposé manque de désir d’une IA de détruire toute l’humanité à la façon dont les humains s’efforcent de protéger les chimpanzés. « L’humanité pourrait décider de traquer tous les chimpanzés et de les tuer. Nous sommes en fait heureux qu’ils existent et nous aspirons à protéger leurs habitats », a affirmé l’entrepreneur, alors que sa startup, Neuralink, est soupçonnée de maltraitance animale, ayant tué environ 1 500 animaux, dont des singes, lors de ses expériences depuis 2018.
Lors de cette interview, Elon Musk a aussi réitéré ses avertissements à propos de l’IA, affirmant qu’elle « est plus dangereuse qu’une conception ou une maintenance de production d’avions mal gérées ou une mauvaise production de voiture dans le sens où elle a le potentiel de destruction civilisationnelle ». Il a par exemple déclaré qu’une IA super intelligente peut écrire incroyablement bien et potentiellement manipuler l’opinion publique.
À noter que ce n’est pas la première fois que le milliardaire évoque « TruthGPT ». « Ce qu’il nous faut, c’est TruthGPT », avait-il tweeté en février, tout en attirant l’attention sur les risques des grands modèles d’IA, tels que ceux créés par OpenAI.