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Trois moments forts des Victoires de la musique classique

02 mars 2023
Par Edouard Lebigre
La 30ème éditions des Victoires de la musique classique s'est ouverte à l'auditorium de Dijon.
La 30ème éditions des Victoires de la musique classique s'est ouverte à l'auditorium de Dijon. ©furtseff / Shutterstock

Les Victoires de la musique classique fêtaient leur 30ème anniversaire ce mercredi 1 mars 2023. Retour en trois moments forts sur une cérémonie marquée par la jeunesse.

Un hommage à Maria Callas par Marina Viotti

Il y a cent ans naissait à New York Maria Callas. Pour commémorer cet anniversaire, la mezzo-soprano Marina Viotti a rendu hommage à la grande cantatrice grecque dans l’auditorium de Dijon où se déroulait la cérémonie. Marina Viotti est une des grandes gagnantes de cette édition des Victoires, avec la remise du prix de l’artiste lyrique de l’année. Après avoir commencé le chant lyrique à Vienne en 2011, elle s’impose avec des interprétations remarquées, notamment dans le Barbier de Séville au Bolchoï. « Ça signifie beaucoup pour moi la reconnaissance de mon pays » a déclaré la franco-suissesse.

Une cinquième Victoire pour Bertrand Chamayou

C’est encore essoufflé d’une interprétation de Ravel que le pianiste toulousain est allé chercher sa cinquième Victoire de la musique. Sacré soliste instrumental de l’année, le musicien devient l’interprète français le plus récompensé de l’histoire des Victoires de la musique classique depuis leur création en 1993. Amoureux de Ravel et de Liszt, le pianiste s’est imposé comme une figure incontournable de la musique classique en France, avec un large répertoire interprété avec élégance.

Des voix qui s’élèvent sur la situation du pays

« Il faut profiter de ces 30 ans pour soutenir toute une génération qui croit mordicus à ce qu’elle fait malgré les difficultés » a souligné Marc Voinchet, président de l’événement et directeur de France Musique. La flambée des coûts de l’énergie pèse sur une industrie dans la difficulté, face à de nombreuses annulations de concerts et de spectacles. « Alors même que certaines de nos structures commençaient à peine à s’en remettre, la crise énergétique a aggravé la fragilité liée à la non-réévaluation des budgets de nos orchestres permanents ainsi que de nos maisons d’opéra. Nous voilà à nouveau plongés dans le doute et l’angoisse » a déclaré Sophie Bollich du syndicat Snam-CGT.

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