Le réseau social travaillerait sur de nouvelles fonctionnalités, dont l’une permettrait aux créateurs de faire payer les utilisateurs pour regarder certaines de leurs vidéos.
Ces dernières années, TikTok n’a cessé de gagner en popularité. Le réseau social chinois, qui compte plus d’un milliard d’utilisateurs, représente une menace pour Meta et a même été l’application où ils dépensent le plus d’argent. Cette popularité a pourtant commencé à stagner aux États-Unis en 2022. Face à ce ralentissement de croissance, la plateforme travaille sur plusieurs nouvelles fonctionnalités, qui seront bénéfiques pour les créateurs, selon le site The Information.
La première leur permettrait de mettre en place un paywall pour certaines de leurs vidéos. Autrement dit, les utilisateurs devraient payer 1 dollar ou plus pour regarder ces contenus. Un moyen pour TikTok – et d’autres réseaux sociaux – d’inciter les créateurs à utiliser leur plateforme. Instagram teste par exemple des abonnements payants depuis l’année dernière, qui permettent de réserver des publications, des Reels ou encore des stories aux utilisateurs payants.
Mieux rémunérer les créateurs
Toujours dans cet objectif d’inciter et d’élargir son groupe de créateurs de contenu, TikTok travaille sur une nouvelle version de son Fonds pour les Créateurs. Lancé en 2020 – avec un milliard de dollars sur trois ans – il a été largement critiqué par certains concernant les revenus générés par leurs contenus. Ils se sont notamment plaints de ne toucher que quelques dollars pour des vidéos visionnées des millions de fois.
TikTok entend mieux payer les créateurs avec ce nouveau fonds. Les critères d’éligibilité seraient cependant plus stricts que la première version. Alors que les créateurs doivent actuellement avoir 10 000 abonnés pour y accéder, ce chiffre passerait à 100 000 avec la future mouture. D’un autre côté, ce nouveau fonds pourrait être utilisé pour rémunérer ceux réalisant des vidéos plus longues. Pour rappel, celles-ci peuvent durer jusqu’à 10 minutes depuis l’année dernière. Actuellement testé en France et au Brésil, il pourrait être déployé aux États-Unis en mars.
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