Lors d’un panel à l’occasion du Forum économique mondial de Davos, le chef de produit de Meta a discuté de la vision de l’entreprise pour le métavers.
Après Nokia, au tour de Meta de faire des prédictions sur le métavers et les smartphones. Selon son chef de produit, Chris Cox, le géant américain estime que cet univers de mondes virtuels aura une place aussi importante que celle des smartphones dans la vie des consommateurs. C’est ce qu’il affirmé lors d’un panel mercredi, à l’occasion du Forum économique mondial de Davos, rapporte Business Insider.
Discutant de la vision de la société pour le métavers, il a indiqué que Meta avait passé les huit dernières années à essayer de créer une gamme de produits de réalité virtuelle abordable, accessible et suffisamment impressionnante afin que les utilisateurs l’intègrent dans des expériences sociales et dans d’autres domaines tels que les jeux, la médecine ou encore la conception de baskets et de voitures.
De lourds investissements et de lourdes pertes
Meta continue ainsi de miser sur le métavers malgré les difficultés rencontrées. Alors que l’entreprise a beaucoup investi pour développer sa vision, son équipe dédiée aux réalités virtuelle et augmentée, Reality Labs, lui a fait perdre plusieurs milliards de dollars. L’année dernière, ces pertes se sont élevées à plus de 9 milliards de dollars et l’entreprise s’attend à perdre encore plus d’argent cette année avec cette division.
Lors de ce panel, Chris Cox a également parlé du manque d’interopérabilité entre les plateformes qui, selon lui, est l’un des problèmes actuels du métavers. Un sujet qui va d’ailleurs être abordé par le Metaverse Standards Forum, un consortium dont Meta fait partie avec d’autres entreprises et organisations, qui se sont réunies pour développer les normes du métavers. « Je pense qu’Internet est une très bonne façon de penser au métavers, car certaines parties d’Internet sont très cohérentes les unes avec les autres », a déclaré le chef de produit de la firme lors du panel, notant à quel point il est facile de passer d’une application à une autre. Cependant, cette interopérabilité « n’existe pas encore pour le métavers », a-t-il ajouté.
