L’entreprise allemande a révélé son dernier modèle d’exosquelette et une veste connectée.
À l’occasion du CES de Las Vegas, voici deux innovations qui devraient faciliter la vie des personnes qui portent souvent des charges lourdes dans le cadre de leur travail. La start-up a montré un exosquelette et une veste pour rendre ces tâches moins pénibles.
Apogee, un exosquelette léger et confortable
En effet, si l’on parle souvent des exosquelettes dans le cadre du handicap et de la rééducation, certains modèles sont développés spécialement pour les personnes valides qui doivent régulièrement porter des charges de plusieurs dizaines de kilos, par exemple dans les usines ou les entrepôts. German Bionic fait même des recherches avec l’hôpital Charité de Berlin pour voir dans quelle mesure ces exosquelettes peuvent être utiles aux soignants, par exemple pour déplacer un patient d’un lit à un fauteuil.
L’Apogee est le second modèle d’exosquelette développé par l’entreprise. Elle affirme qu’il est plus léger et plus confortable que son prédécesseur, tout en aidant à soulever des charges jusqu’à 30 kg et à marcher.
Smart SafetyVest, une veste connectée pour éviter les blessures
Pour les personnes qui n’ont pas besoin d’assistance, mais font tout de même des tâches physiques répétitives, German Bionic a également développé une veste connectée. Ses capteurs collectent des données tout au long de la journée pour qu’elles soient analysées par une intelligence artificielle. Son but : évaluer le degré d’ergonomie et de productivité et donner des recommandations pour réduire la fatigue et le risque de blessure.
Ces deux innovations sont accompagnées du logiciel German Bionic IO, qui permet d’évaluer les conditions de travail en terme d’ergonomie et de sécurité. L’entreprise estime que ses produits permettent non seulement aux employés d’être plus productifs tout en réduisant les risques pour leur santé, mais rappelle aussi à ses potentiels clients que l’utilisation de tels produits peut améliorer l’image de leur entreprise et attirer les candidatures. Un argument qui pourrait faire mouche, alors que de nombreux secteurs font face à une pénurie de main-d’œuvre.