Ce scandale, dévoilé en 2018, accusait Facebook d’avoir trompé les utilisateurs sur la protection de leur vie privée.
Une somme historique qui permettrait à Meta de se débarrasser d’un recours collectif trop pesant. L’entreprise avait en effet été épinglée pour avoir partagé les données de millions d’utilisateurs avec des entreprises tierces, dont Cambridge Analytica.
87 millions d’utilisateurs concernés
Les données appartenant à ces 87 millions d’utilisateurs ont été utilisées par Cambridge Analytica afin de profiler et cibler les utilisateurs américains — sans leur consentement — pour orienter leur vote vers Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2016. Une belle épine dans le pied de Facebook qui s’est depuis renommé Meta et préfère parler du métavers.
La société ne reconnaît toutefois aucune infraction : « Nous avons cherché à obtenir un arrangement car c’est dans le plus grand intérêt de notre communauté et de nos actionnaires, a expliqué un porte-parole à CNBC. Au cours des trois dernières années, nous avons réorganisé notre approche de la protection de la vie privée et mis en place un programme complet de protection de la vie privée. »
Une « affaire complexe et inédite de protection de la vie privée »
Les avocats du collectif de plaignants, Derek Loeser et Lesley Weaver, ont réagi à cet accord dans une déclaration commune : « Cet accord historique apportera un soulagement significatif au collectif dans cette affaire complexe et inédite de protection de la vie privée. Si nous sommes parvenus à ce stade, c’est uniquement parce que nos équipes d’avocats et de professionnels ont consacré des années de travail acharné à cette affaire. »