James Mangold, le réalisateur du cinquième volet d’Indiana Jones, a dévoilé de nouveaux détails sur le film attendu durant l’été 2023 au cinéma, teasant un long-métrage fidèle à la franchise créée par George Lucas et Steven Spielberg.
Cela fait plusieurs années qu’Indiana Jones 5 est dans les tuyaux. Réécriture, tournage stoppé en raison de la Covid-19, départ de Steven Spielberg remplacé par James Mangold…Le film a connu plusieurs péripéties de sa mise en chantier jusqu’à la fin de sa production. Malgré ces désagréments, les choses semblent finalement avoir fonctionné pour le long-métrage porté par Harrison Ford.
James Mangold fait de nouvelles révélations
Attendu le 28 juin 2023 dans les salles obscures françaises, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée marquera le retour de l’acteur américain plus de 40 ans après le premier volet de la saga. Par ailleurs, les cinéphiles attendent avec impatience le come-back d’Harrison Ford dans la peau de l’archéologue le plus célèbre du cinéma, d’autant plus que ce nouvel opus devrait reposer sur des éléments emblématiques de la franchise. Les nazis, ennemis phares d’Indiana Jones, seront de retour, tandis que ce dernier devrait être rajeuni numériquement afin de plonger le spectateur dans un prologue des plus divertissant, avant qu’il ne fasse équipe avec sa filleule (Phoebe Waller-Bridge).
Jusqu’à aujourd’hui, l’intrigue du film est soigneusement gardée secrète, les équipes s’étant simplement laissées aller à ces quelques confidences. Cependant, c’était sans compter sur James Mangold, qui dans les colonnes d’Entertainment Weekly a tout de même dévoilé de nouvelles informations au sujet du blockbuster.
S’il est revenu sur ce que représente pour lui le personnage d’Indiana Jones, créé par George Lucas, le cinéaste de Logan (2017) et du Mans 66 (2019) a dévoilé quelques détails sur l’intrigue, laissant penser qu’il a voulu offrir une suite digne de l’univers et des codes mis en scène par Steven Spielberg, dans les quatre précédents volets. Il est notamment revenu sur le titre du film, confiant : « Je ne peux pas vous dire à quoi cela fera référence, sans quoi je gâcherai le film. Mais y a-t-il une relique dans cette suite qui possède un certain pouvoir ? Ou qui puisse en avoir ? Et est-ce basé sur des spéculations historiques et scientifiques ? Absolument. »
Un indice qui fait écho à l’ensemble de la franchise, Indiana Jones ayant souvent flotté entre fantastique et histoire. Par la suite, James Mangold est revenu sur la période durant laquelle se déroulera ce cinquième épisode : « Le film démarrera en 1944 avec une scène classique d’Indy en action. Je ferai ma meilleure version de Steven, et Harrison, sa meilleure version de lui-même d’il y a 40 ans. » Puis, on basculera en 1969, une époque selon le réalisateur qui correspond davantage à « notre monde moderne » en termes de technologie, de course dans l’espace, et de pouvoir nucléaire.
Enfin, il a également davantage détaillé le personnage de Phoebe Waller-Bridge expliquant : « C’est la fille d’un bon ami d’Indy, qu’on verra aussi à l’écran. Elle se retrouve malgré elle au cœur d’un problème, et elle fait appel à Indy pour l’aider. C’est un personnage rempli de contradictions, à la fois charmante et brillante, mais qui entraîne des tas de soucis. » Il ajoute espérer que son arrivée dans le film le transforme instantanément en « aventure classique d’Indiana Jones », et ce même si cette suite traitera des nouvelles thématiques des années 1960.
Au regard de ces nouvelles confidences, il semblerait qu’Indiana Jones 5 s’inspire énormément du reste de la franchise et donc du travail de Steven Spielberg sur ces films. Ceci devrait rassurer les plus sceptiques des cinéphiles, inquiets à l’idée que le réalisateur qui présentera bientôt The Fabelmans n’ait finalement pas repris les rênes du projet. Entre réinvention et hommage, James Mangold semble avoir trouvé le bon équilibre pour offrir à Indiana Jones une cinquième aventure fidèle à la franchise, tout en la réactualisant de façon à nous faire oublier le douloureux souvenir du quatrième opus.