Pour la première année de son existence, le Prix Goncourt des détenus a été remis à l’écrivaine et journaliste, Sarah Jollien-Fardel pour son roman, Sa Préférée.
Le Prix Goncourt des détenus est une première pour le monde de la Littérature. Porté par le Centre National du Livre (CNL) et l’administration pénitentiaire, sous le haut patronage de l’Académie Goncourt, ce projet vise à réunir un jury composé exclusivement de détenus afin qu’ils élisent un ouvrage de la sélection soumise. Cette année, au total, 500 détenus en France ont participé à cette initiative.
Une écrivaine récompensée
Le but ici est de permettre la réhabilitation des détenus à travers la culture, de leur faire découvrir des ouvrages, de les inclure dans une vie collective et artistique, mais aussi de les faire participer à des événements littéraires d’une envergure aussi prestigieuse que le Goncourt. Ainsi, pour sa première année, le jury national issu de 31 établissements pénitentiaires (centres de détention et maisons d’arrêt) a décidé de remettre le Goncourt des détenus à l’auteure et journaliste Sarah Jollien-Fardel, pour son roman, Sa Préférée.
Dans ce premier roman, l’écrivaine de 51 ans, d’origine Suisse, raconte l’histoire d’une montagnarde du Valais qui cherche à se reconstruire après avoir été persécutée pendant toute son enfance par son père. Il s’agit de la seconde récompense récoltée par Sarah Jollien-Fardel cette année, puisqu’elle avait déjà remporté pour Sa Préférée, le Prix du Roman Fnac 2022.
Enfin, parmi les coups de cœur des détenus, on retrouve également Faust de Goethe, Vivre Vite de Brigitte Giraud, lauréat du Prix Goncourt 2022, le classique de la poésie, Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, Tout bouge autour de moi de Dany Laferrière, ou encore Une heure de ferveur de Muriel Barbery.