Au terme de très longues négociations, la licence phare du jeu d’action de Microsoft fera rugir ses Lanzors sur les écrans du diffuseur.
C’était un projet initié il y a fort longtemps. Les aventures de Marcus Fenix et de ses partenaires de la CGU avaient débuté sur grand écran, via une publicité teaser au cinéma sur une reprise de la chanson Mad World de Tears For Fears. Des protagonistes « bad ass », des antagonistes terrifiants, les Locustes venues des entrailles de la Terre, et des armes équipées de tronçonneuses pour le corps-à-corps… Le monde post apocalyptique de ce qui allait devenir l’un des fers de lance de la marque Xbox avait tout du blockbuster capable de porter un projet cinématographique. Gears Of Wars avait tous les ingrédients d’une licence SF porteuse.
16 années « sous terre »
Il aura pourtant fallu attendre le seizième anniversaire de la franchise aux 40 millions d’exemplaires vendus pour qu’une telle annonce voit enfin le jour. Selon les informations de The Hollywood Reporter, puis un post officiel du compte Twitter de Netflix, la plateforme de SVoD aurait trouvé un accord avec le développeur actuel du jeu vidéo, The Coalition. À la clé, une adaptation live action pour un film qui aura fort à faire côté effets spéciaux et gore, mais aussi une série animée qui pourra puiser son inspiration dans les comics déjà publiés. Déjà coutumier des adaptations de jeux populaires, avec Cyberpunk Edgerunners ou The Witcher, Netflix renforce encore cette particularité.
Chagrin paternel
Sur une note plus triste, on notera aussi la réaction à cette annonce d’un des créateurs originaux de la licence, Cliff Bleszinski. Dans un post où il rappelle un parcours de vie difficile, intimement lié au projet qui allait changer sa vie, il explique n’avoir jamais été contacté, que ce soit pour les jeux développés par The Coalition, ayant pris la relève d’Epic Games, ou pour ce projet d’adaptation avec Netflix. En 2007, des rumeurs avaient fait miroiter un accord avec New Line Cinema pour une première adaptation. Puis, dans le milieu des années 2010, un autre projet similaire avait été évoqué du côté d’Universal. On imagine que « Cliffy B » de son surnom aurait adoré participer à la consécration de son bébé.