La France figure parmi les bons élèves concernant l’accès aux données publiques. L’Hexagone est, après la Corée du Sud, le pays qui partage le plus de données gouvernementales.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a récemment publié son panorama 2019 des administrations publiques. Ce rapport contient de nombreux indicateurs (emploi dans le secteur public, institutions…) et s’intéresse notamment à l’ouverture des données publiques par les gouvernements des pays membres de l’OCDE et de ses partenaires. Un domaine où la France tire son épingle du jeu, comme l’a repéré Le Figaro.
Après la Corée du Sud, la France s’avère en effet le pays le plus avancé en matière de libre accès aux données publiques. Les gouvernements successifs multiplient les efforts depuis quelques années pour encourager la transparence et le partage des informations détenues par la puissance publique. Un portail dédié, appelé data.gouv.fr, a notamment vu le jour au début de la décennie pour rassembler les données publiques. « L’ouverture des données d’intérêt public vise à encourager la réutilisation des données au-delà de leur utilisation première par l’administration », peut-on lire sur cette plateforme. Des efforts qui permettent à la France de présenter un score de 0,89 – l’indicateur varie entre 0 (le plus faible) et 1 ( le plus élevé) – et de se classer deuxième, juste derrière la Corée du Sud (0,94). Elle devance le Canada, le Japon ou le Mexique. À l’inverse, l’Autriche, la Suède ou la Lituanie sont en queue de classement.
Libre accès aux données publiques : la France se démarque
Dans l’ensemble, l’OCDE se félicite de voir son indice progresser depuis 2017, passant de 0,53 à 0,60 en 2019. Pour l’organisation internationale, une « telle augmentation est le reflet des avancées réalisées par les pays pour rendre les données des organismes publics disponibles à tous dans des formats ouverts, gratuits et accessibles ». En plus de figurer parmi les meilleurs élèves concernant l’accès aux données publiques, la France est également à la pointe pour favoriser leur réutilisation. L’Hexagone est encore une fois deuxième, derrière la Corée du Sud et devant l’Irlande, le Japon ou le Canada, répondant ainsi aux trois objectifs évoqués en 2017. Il s’agissait alors d’améliorer le fonctionnement démocratique, d’améliorer l’efficacité de l’action publique et de proposer de nouvelles ressources pour l’innovation économique et sociale.