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La France en quatrième place du baromètre mondial du bien-être numérique

16 octobre 2022
Par Marion Piasecki
La France en quatrième place du baromètre mondial du bien-être numérique
©Surfshark

Pour la quatrième année consécutive, Surfshark jauge 117 pays sur la base de ce baromètre en cinq critères.

La France, bonne élève du bien-être numérique ? C’est ce que semble indiquer la quatrième édition du « Digital Quality of Life Index » (DQL), publiée par Surfshark ce mois-ci. Le pays se place derrière Israël, le Danemark et l’Allemagne.

Quels sont les critères ?

Ce baromètre est basé sur cinq critères : l’accessibilité (financière) à internet, la qualité de la connexion, les infrastructures électroniques, la sécurité et l’administration en ligne. Si la France a une bonne note globale, c’est avant tout parce qu’elle ne fait réellement de fausse note nulle part. Cependant, elle ne se distingue sur aucun critère non plus : elle est 7e pour l’accessibilité, 8e pour la qualité de la connexion, 15e pour les infrastructures, 11e pour la sécurité et 13e pour l’administration. La France a tout de même globalement fait des progrès et gagné des places sur trois critères, ce qui a boosté sa note globale pour la faire passer de la septième à la quatrième place en un an.

Un baromètre qui montre les inégalités

Dans le top 10 du DQL, sept pays se situent en Europe (Danemark, Allemagne, France, Suède, Pays-Bas, Finlande, Royaume-Uni). Les autres sont aussi des pays riches : Israël, le Japon et la Corée du Sud. Le reste du monde se situe plus bas dans le classement, l’Amérique du Sud et l’Asie sont généralement autour de la cinquantième place tandis que le Moyen-Orient et l’Afrique occupent les dernières places. Les quelques pays qui ne participent pas au baromètre font également partie de ces régions du monde.

L’occasion de se rappeler que l’accès à internet est encore très inégal à travers le monde : si aller sur internet est une habitude quotidienne en France, ce qui peut parfois nuire à notre santé mentale, encore un tiers de la population mondiale n’a toujours pas la possibilité de l’utiliser.

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Article rédigé par
Marion Piasecki
Marion Piasecki
Journaliste
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