La ville de Tokyo a pratiquement terminé sa collecte de déchets électroniques servant à la fabrication des médailles qui seront distribuées pendant les JO 2020.
À l’heure où l’écologie est sur toutes les lèvres, les organisateurs d’évènement sportifs de grandes envergures sont scrutés concernant leur empreinte écologique. Et la ville de Tokyo, où se dérouleront les Jeux olympiques et paralympiques 2020, ainsi que le comité olympique, ont organisé une grande collecte de déchets électroniques afin de fabriquer les médailles avec les métaux récupérés. Une opération organisée avec le soutien d’une ONG japonaise, et qui a pour but de sensibiliser le public à la collecte de produits électroniques usagés.
Et c’est mission accomplie. Le comité olympique a en effet déclaré que les autorités municipales ont collecté environ 47 488 tonnes de déchets électroniques, ce qui comprend plus de cinq millions de téléphones portables hors d’usage et récupérés dans les magasins NTT Docomo. À l’heure actuelle, le comité avait pour objectif de collecter 2700 kg de bronze, ce qui a été atteint en juin dernier, ainsi que 30,3 kg d’or et 4100 kg d’argent. Pour ces deux derniers, la collecte est toujours en cours, avec 93,7 et 85,4 % de matériaux récupérés. L’objectif devrait être atteint puisque le programme prendra fin le 31 mars prochain.
Ces médailles fabriquées à partir de déchets électroniques seront dévoilées dans le courant de l’été, à un an du lancement des JO 2020. En 2016, Rio avait tenté de donner l’exemple en matière de développement durable, mais force est de constater que le bilan y a été moins emballant que les idées…