Adaptée du manga éponyme, la série animée Beastars dévoilera bientôt sa conclusion dans le catalogue du diffuseur.
Fort du succès des deux premières saisons déjà diffusées sur Netflix (la première en mars 2020 et la seconde en juillet 2021), le géant du streaming a pu dévoiler son accord pour une dernière virée dans le monde des animaux imaginé par la mangaka Paru Itagaki. Une oeuvre récompensée par le prestigieux prix du Manga Taishō en 2018 et qui a dévoilé sa conclusion en octobre 2020, après un joli parcours riche de 22 volumes. Le synopsis de Beastars détone de celui de bien d’autres ouvrages plus connus, puisqu’il traite des différences, du racisme ou de la cohabitation en société en usant d’animaux anthropomorphes. Des thèmes qui ont également expliqué le joli succès de l’anime.
Menu végan obligatoire
Dans Beastars, les deux grandes castes qui doivent faire bon ménage sont constituées par les carnivores et les herbivores, amenés à une cohabitation contre nature. Le héros, Legoshi, est un loup adepte de théâtre, et ami avec nombre d’herbivores, en dépit de ses allures physiques menaçantes qu’il cherche à dissimuler. Mais lorsque l’un de ses amis végétariens, l’alpaga Tem, est retrouvé mort à demi dévoré, le climat se tend et les soupçons s’orientent vers le canidé, pourtant tout ce qu’il y a de plus pacifique. Il devra prouver son innocence et ce faisant, en découvrir plus sur la véritable nature des uns et des autres, loin des apparences.
Une artiste discrète
L’autrice de Beastars arbore un masque de poulet lors de ses rares apparitions publiques, comme pour faire écho à l’anthropomorphisme qui caractérise l’oeuvre qui l’a rendue célèbre. Son père est également un mangaka très reconnu, puisqu’il s’agit de Keisuke Itagaki, l’auteur du célèbre shonen Baki. Les deux auteurs ont même livré une interview conjointe au magazine Weekly Shonen Champion, en 2019, dans laquelle Paru expliquait avoir voulu cacher sa filiation pour s’imposer par ses propres moyens, et éviter toute accusation de népotisme. Sa réussite n’en est que plus belle.
