Après les déclarations du boss de la division Xbox, c’est le patron de PlayStation qui réplique sur l’avenir du célèbre FPS sur ses machines.
C’est le plus gros rachat de toute l’histoire du jeu vidéo, d’abord sur le plan financier, mais aussi sur un plan stratégique. L’annonce en janvier 2022 de l’acquisition d’Activision Blizzard (Call Of Duty, Diablo, Overwatch ou World Of Warcraft) par Microsoft, pour la modique somme de 68,7 milliards de dollars. Une opération qui mobilise depuis plusieurs mois les diverses autorités garantes de la concurrence (dont le très puissant Competition and Markets Authority britannique), puisque Microsoft, en cas de finalisation, pourrait déséquilibrer le marché, avec un impact financier considérable.
Des promesses de circonstance
C’est sûrement pour mettre un peu d’huile dans les rouages de ce rachat aux mécaniques complexes que le patron de la division Xbox, Phil Spencer, a tenu à apaiser les tensions. Avec un post ce 1er septembre sur le blog officiel Microsoft, il annonçait notamment des sorties simultanées des prochains titres Activision Blizzard sur toutes les machines, consoles PlayStation comprises. Une façon de rassurer avant la sortie de Call Of Duty: Mordern Warfare II, le 28 octobre. Dès le mois de janvier 2022, le même Phil Spencer annonçait que les choses se passaient dans la plus grande cordialité avec Sony via un tweet, sans doute pour conforter l’audit de ce rachat et aller vers une validation définitive.
Sony en riposte graduée
Mais ces déclarations donnant le beau rôle à un Microsoft paraissant magnanime ont eu le don d’agacer le patron de la division PlayStation, Jim Ryan. Dans une déclaration au site Games Industry, il dénonce l’attitude de son rival, qui révèle des informations issues de négociations privées en cours, et parle « d’une offre inadéquate à plusieurs niveaux ». À ce jour, la proposition qui est faite concernant Call Of Duty et PlayStation est une prolongation de trois ans de contrat. Problème, Microsoft a déjà demandé aux équipes du FPS de lever le pied sur le rythme de production – déjà empêtrée dans la problématique du mode Warzone, les chiffres de ventes montrant un essoufflement relatif de la licence.
