C’est bien évidemment Google, bien loin devant les autres, tandis qu’Apple se montre relativement « raisonnable ».
Ce n’est un secret pour personne : les GAFAM (les principales sociétés de la tech que sont Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) aiment les données personnelles de leurs utilisateurs. Des données grâce auxquelles l’expérience utilisateur est personnalisée, mais qui représentent surtout une mine d’or pour les annonceurs. StockApps a aujourd’hui réalisé une analyse pour savoir qui des cinq (Twitter a cependant remplacé Microsoft ici) en était le plus friand. Le résultat ne va pas étonner grand-monde.
Google loin devant
D’après les données de l’application de trading, Google récupère pas moins de 39 types de données personnelles différentes. Loin devant Twitter (24) et Amazon (23), sur les deuxième et troisième marches.
Il faut dire qu’avec ses multiples services et applications, la firme de Mountain View dépend énormément des données pour fonctionner à pleine capacité. Aussi bien celles qui y sont directement liées, que celles en rapport avec les services tiers qui y sont connectés. L’exemple le plus évident étant son moteur de recherche, qui serait moins pertinent sans géolocalisation ou accès à d’autres bases de données, par exemple. Rappelons également que plus de 80% du chiffre d’affaires d’Alphabet, la maison mère de Google, vient de la publicité et donc directement de la vente de données personnelles.
« Les utilisateurs n’ont ni le temps, ni la patience, ni l’énergie pour savoir quelles informations les sites web stockent et comment ils les utilisent. Il en résulte qu’ils donnent souvent à Google l’autorisation de collecter toutes les données dont l’entreprise a besoin en approuvant ses objectifs de confidentialité », commente Edith Reads de StockApps.
Apple et Facebook bons élèves ?
Derrière, Facebook (14) et surtout Apple (12) font assurément mieux. Relativement engagée sur le respect de la vie privée (et beaucoup moins dépendant de la publicité que les autres), la firme à la pomme se limiterait aux données nécessaires à la bonne gestion des comptes des utilisateurs.
Plus étonnant, Facebook ne s’intéresserait « que » aux éléments entrés directement par les utilisateurs. L’analyse ne semble cependant pas s’intéresser aux autres services de Meta (Instagram, WhatsApp…), qui doivent également se montrer fort gourmands. Récemment, le groupe s’est notamment fait épingler pour son indiscrétion à l’égard du parcours des utilisateurs sur le navigateur Web intégré à ses applications.