Grâce au deepfake, un hacker a utilisé l’image du chef de la communication de Binance pour arnaquer des dirigeants de cryptomonnaies.
C’est via un billet de blog que Patrick Hillman, chef de la communication de Binance, met en garde contre une pratique de plus en plus répandue. Lui-même ainsi que sa société d’échange de cryptomonnaies ont en effet été victimes d’un hacker utilisant le deepfake. Ce dernier a visiblement plusieurs fois pris son identité durant des appels Zoom avec des équipes et dirigeants de cryptomonnaies concernant un potentiel référencement de leur produit sur le site.
Une arnaque aux conséquences floues
C’est après avoir reçu plusieurs messages le remerciant d’avoir participé à ces réunions que l’homme a eu la puce à l’oreille. L’équipe derrière le hack aurait utilisé des interviews et des apparitions télévisées de Hillman pour créer un deepfake suffisamment convaincant pour tromper son monde. Il n’est cependant pas précisé si cette arnaque a débouché sur quelque chose de concret et si des sommes ont été échangées.
Il indique également que de plus en plus de hackers se font actuellement passer pour des employés de Binance sur des sites comme Twitter, Telegram ou LinkedIn. Malgré une solide équipe de cybersécurité et des mesures mises en place, il rappelle que la première ligne de défense reste les utilisateurs eux-mêmes. Ces derniers doivent toujours plus se montrer prudents en ligne et utiliser les outils mis à leur disposition pour vérifier ou rapporter les identités de leurs interlocuteurs.
Le deepfake, nouveau fléau de la cybersécurité
Ce n’est assurément pas la première fois que le deepfake fait trembler Internet. Récemment, c’est un faux Volodymyr Zelensky, Président Ukrainien, qui était diffusé en vidéo et qui annonçait sa reddition face à l’armée russe.
Côté cryptomonnaies, ce lucratif secteur est particulièrement ciblé ces dernières semaines par des hacks et arnaques en tous genres. D’autant qu’avec toujours plus de moyens pour les pirates pour arriver à leurs fins, même les grandes entreprises ne sont plus à l’abri d’attaques sophistiquées et difficiles à détecter.
