Présenté pour la première fois à l’E3 2017, Skull and Bones s’était changé en arlésienne avant de refaire, tout récemment, parler de lui. Et pas qu’en bien.
Ubisoft organisait hier en soirée un live entièrement dédié à (re)présenter Skull and Bones, son jeu de piraterie au développement plus que chahuté. L’occasion de revenir sur les caractéristiques principales du titre, mais aussi de graver dans le marbre sa date de sortie : le 8 novembre sur PC, PS5 et Xbox Series.
Grimper l’échelle sociale de la piraterie
Projet colossal auquel ont participé pas moins de 10 studios Ubisoft (notamment Singapour, Montréal, Paris et Shanghai), Skull and Bones cultive une ressemblance un tantinet gênante avec un certain Assassin’s Creed IV : Black Flag, sorti en 2013.
Pensé à l’origine comme le prolongement des missions de piraterie de ce dernier, il proposera au joueur ou à la joueuse de devenir capitaine de son propre navire, et de faire équipe avec d’autres matelots pour se hisser au sommet de la chaîne alimentaire. Une popularité qui se mesure au niveau d’Infamie, lequel grandit au fur et à mesure des méfaits accomplis.
Les missions s’annoncent variées (de la collecte de matériaux à l’assaut de vaisseaux ennemis) et auront comme toile de fond l’océan Indien de la fin du XVIIᵉ siècle. L’âge d’or de la piraterie, dans lequel on sera libre d’agir seul(e) ou en groupe avec deux autres flibustiers. Le village de Saint-Anne accueillera les nouveaux joueurs à leurs débuts, et leur permettra de s’enrôler dans de dangereuses missions et de concevoir leur premier bateau de fortune.
La personnalisation au cœur du jeu
Si Skull and Bones s’inspire évidemment du carton Sea of Thieves de Rare, il devrait offrir une panoplie de personnalisation bien plus généreuse. Marotte d’Ubisoft, le jeu mise à fond sur la personnalisation, et sur l’équipement que les missions nous permettront de fabriquer pour améliorer nos navires.
Jeu-service jusqu’à l’os, Skull and Bones sera lancé au prix fort (59,99€ sur PC et 79,99€ sur consoles). Ubisoft compte bien offrir à son titre de piraterie plusieurs années de contenu additionnel via des mises à jour régulières, mais aussi d’inévitables passes de saison qui viendront allonger une durée de vie qui semble a priori généreuse.
En sus de tout le contenu JcE (joueur contre environnement) décrit dans ces lignes, le nouveau jeu d’Ubisoft permettra également de cultiver sa rivalité avec d’autres forbans dans des combats joueur contre joueur en mer. Mais, attention à votre butin ! On pourra le récupérer en revenant suffisamment vite sur le lieu de son trépas, mais d’autres pirates peuvent vous le dérober. Sans parler du risque de mutinerie qui existe si l’on néglige son équipage.