Les raisons sont nombreuses, mais le résultat est là : il ne s’est jamais vendu aussi peu de smartphones en Europe depuis 2013.
La période n’est pas à la fête au premier trimestre 2022 pour les constructeurs de smartphones. Tout comme le commun des mortels, Samsung (qui revoyait il y a peu ses objectifs à la baisse), Apple, Xiaomi et les autres ont été affectés par de nombreux éléments ces derniers mois, résultant à un constat clair : d’après les chiffres du cabinet Counterpoint Research, il s’est vendu très peu de terminaux sur cette période en Europe, obligeant à remonter à début 2013 pour trouver des chiffres équivalents. Ce bilan est d’ailleurs en accord avec des chiffres précédemment annoncés à l’échelle mondiale.
De nombreuses causes à cette chute
Pour Jan Stryjak, directeur associé de Counterpoint Research, outre l’inflation qui fait grimper les prix, bien d’autres facteurs expliquent cette chute de 12 % sur un an. La pénurie de composants, les confinements successifs en Chine qui ont mis nombre d’usines à l’arrêt, ainsi que la guerre en Ukraine expliquent ce recul des ventes.
Apple garde la tête hors de l’eau
Dans le détail, Samsung conserve sa place de numéro 1. Sa part de marché passe cependant de 37 à 35 %, permettant à Apple de légèrement rattraper son concurrent. La marque à la pomme, qui profite du recul des concurrents, n’a vendu que 6 % de moins d’iPhone sur 12 mois, elle passe toutefois de 24 à 25 % de part de marché. Le plus grand perdant dans l’histoire est le chinois Xiaomi (qui comprend également Redmi et POCO). Toujours troisième, le constructeur passe toutefois à 14 % de part de marché contre 19 % au premier trimestre 2021. Soit une chute de 36 %.
Derrière, toujours côté chinois, OPPO (qui inclut OnePlus) maintient ses 6 % de part de marché en ne perdant que 8 % de ses ventes sur un an. Mais la crise profite toujours à quelqu’un, et cette fois ce quelqu’un, c’est realme. Le troisième constructeur Chinois de ce classement voit bondir ses ventes en Europe de 67 %, et passe de 2 à 4 % de part de marché. Les 15 % restants se partagent notamment entre Google et Nokia.
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