Nothing est de retour avec le Phone (2) son deuxième smartphone. Ce deuxième millésime marque une montée en gamme pour la marque. Découverte
Présentation
Nothing, l’entreprise de Carl Pei a réussi son entrée en jeu sur le marché ultra concurrentiel du smartphone avec son remarquable Nothing Phone (1), un mystérieux smartphone avec un dos transparent.
Positionné sur le segment du milieu de gamme avec des concurrents de tailles comme le Google Pixel 7 ou le Samsung Galaxy S23 pour ne citer qu’eux, le Phone (2) a quand même du pain sur la planche.
Pour ce faire, le Phone (2) hérite d’une fiche technique revue à la hausse par rapport à son prédécesseur, un gain en qualité qui se traduit logiquement par une hausse du prix de lancement qui passe de 569 € à 729 € pour la version 256 Go.
Design
Le design, c’est LA particularité de Nothing avec ses smartphones, mais également les écouteurs NothingEars.
La conception atypique du Phone (1) est reconduite, très peu de changements sont à signaler de ce côté. On retrouve donc un smartphone aux airs d’iPhone avec ce dos en plastique totalement transparent qui donne vue sur des éléments esthétiques soigneusement positionnés. En effet, on aurait pu s’attendre à voir les pièces qui constituent le terminal, il n’en est rien et le résultat est visuellement très satisfaisant et ce choix donne à la marque une personnalité unique.
Le système de led Glyph est de la partie au dos du Phone (2). On observe que le système est plus éclaté que sur le précédent modèle. La personnalisation de Glyph est très présente avec la personnalisation de la sonnerie, l’indicateur de temps restant sur la minuterie, le passage en ne pas déranger lorsque le téléphone est posé sur l’écran, indicateur sur le niveau de charge, etc. L’un des objectifs de Nothing est de faire passer à l’utilisateur le moins de temps possible sur son smartphone et Glyph est selon les dires de la marque, une manière d’être sur son téléphone sans être sur son téléphone. En-tout-cas, on valide et c’est une franche réussite.
Petit changement, le dos du Phone (2) est légèrement bombé ce qui lui octroie une certaine allure et le rend confortable et agréable. Sur le côté, les fentes en aluminium sont assez épaisses et rappellent également beaucoup la marque à la pomme. Le port USB-C se trouve sur la partie inférieure du Phone (2) à côté du haut-parleur.
Les commandes de volume sont à gauche et le bouton de mise sous tension à droite, le port USB-C se trouve sur la partie inférieure à côté du haut-parleur. Les commandes de volume sont à gauche et le bouton de mise sous tension à droite.
Enfin, le Phone 2 est compatible 5G, WIFI 6, NFC et Bluetooth 5.3.
Écran
Le Nothing Phone (2) propose une dalle AMOLED de 6,7 pouces couplés à une définition FHD+ de 2412 x 1080 pixels et une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz ainsi qu’un taux de contraste infini bien entendu. Comme sur son prédécesseur, le capteur d’empreinte et sous l’écran, sa position basse le rend toutefois peu confortable.
L’écran fait très bien l’affaire pour un smartphone de cette gamme de prix. Il est confortable, précis, les couleurs sont très belles. La lecture en extérieur est correcte et le Phone (2) fait très bien l’affaire pour visionner des séries ou autres.
Interface
Le Nothing Phone (2) tourne sous Android 13 avec la surcouche Nothing OS 2 et comme à son habitude, la marque a bousculé les codes.
Dans un premier temps, il est possible de choisir entre deux thèmes : celui de Nothing ou le thème classique Android.
Le thème proposé par la marque détonne avec des couleurs totalement monochromes hormis quelques applications. L’ensemble est constitué d’icônes et de widgets dont on peut élargir la taille afin d’y accéder facilement et rapidement.
Nous avons la possibilité de ranger les appuis dans des dossiers, rien de nouveau, mais la personnalisation est ici poussée avec la possibilité de choisir une icône dédiée au dossier, élargir le dossier ou encore choisir l’agencement.
Au final, le rendu est plutôt plaisant et on prend plaisir à décorer l’interface à sa sauce.
Performance
Le Nothing Phone premier du nom intégrait un Snapdragon 778 G+; cette fois, la marque a choisi le Snapdragon8+Gen 1 plus performant donc. Une montée en gamme intéressante qui se traduit par des performances accrues. Pour notre test, nous héritons de 12 Go de Ram
Résultat, nous n’avons aucun problème pour du multitâche intensif et la navigation est très fluide. En jeu également malgré une légère surchauffe, je n’ai eu aucun mal à jouer à des jeux comme Asphalt 9.
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Son
Niveau audio pas grand-chose à signaler. On retiendra que le son est correct, pas de distorsion lorsque le volume est élevé. La qualité audio permet d’écouter de la musique ou de regarder une vidéo sans problèmes.
Autonomie
Nothing a opté pour une batterie de 4 700 mAH, ce qui est dans la moyenne du marché. Je n’ai eu aucun mal à tenir des journées complètes avec une utilisation intense axée réseaux sociaux, appels et GPS.
Le Phone (2) est idéalement compatible avec une charge de 45 W, le bloc secteur n’est pas fourni. De 0 à 100 %, il faut compter une cinquantaine de minutes de charge ce qui est convaincant.
De plus, le Phone (2) est compatible avec la recharge sans fil 15 W et la charge inversée 5 W.
Photo
Côté photo, le téléphone embarque seulement deux capteurs de 50 mégapixels à l’ arrière en plus de la caméra frontale. Le premier capteur est un Sony IMX890, ouverture f/1,88 et le second est un capteur grand-angle Samsung JN1 ouverture f/2,76. La caméra frontale est une Sony IMX615 de 32 mégapixels ouverture f/2,45.
Sur le terrain, le Nothing Phone (2) s’en sort bien sans être étincelant, des concurrents comme le Google Pixel s’en sortent mieux.
Le capteur principal fait son boulot. Le piqué est plutôt bon, la colorimétrie bien gérée tout comme les contrastes.
L’ultra grand-angle permet de prendre de belles photos également malgré une perte de détails et de colorimétrie.
Le mode portrait permet de réaliser de belles photos, l’effet bokeh est maîtrisé et le détourage est propre.
Enfin le mode nuit ne donne pas satisfaction, la luminosité est abusive en témoigne la couleur du ciel. Notons que la photo a été prise aux alentours de 23 heures.