Point d’Android, d’iOS ou de Windows Phone, aujourd’hui c’est un smartphone sous Ubuntu Phone que j’ai eu l’occasion de tester. Après un temps d’adaptation à une interface complètement nouvelle, que penser du Aquaris E5 HD que nous propose la marque espagnole BQ ?
– Caractéristiques –
Ecran | 5″ |
Résolution | HD 720×1280 – 294 ppi |
OS | Ubuntu phone |
Processeur | Quad-Core Cortex A7 – 1.3 GHz MediaTek |
GPU | Mali 400-MP2- 400 mhz |
Mémoire RAM | 16 Go |
Mémoire Interne | 1 Go |
Caméras |
Arrière: 13 Mpx – Double Flash ƒ/2.2 Avant: 8 Mpx – ƒ/2.4 |
Connectiques | Jack 3.5mm – Micro USB + Double SIM & MicroSD |
Connectivité |
3G – Wi-Fi 802.11 b/g/n – Bluetooth® 4.0 – GPS & A-GPS |
Capteurs |
Luminosité – Proximité – Acceléromètre – Gyroscopique |
LED de Notification | Oui |
Batterie | 2500 mAh |
Dimensions | 142 x 71 x 8.65 mm |
Poids | 134 g |
Prix public conseillé | 199,90€ |
– Design –
Rectangulaire et tranchant, tel est le design du BQ Aquaris E5 HD ! Certes ce n’est pas le plus travaillé du marché. Mais il tient bien en main et propose tout de même une particularité : l’appareil est unibody et pourtant son écran est comme posé sur le châssis, un petit rebord vient lui donner cet effet.
La face avant est épurée et ne propose aucun bouton physique, on y retrouve cependant l’appareil photo, les capteurs et une fente pour le haut-parleur.
Sur la tranche gauche les deux emplacements SIM, sur la tranche supérieure l’emplacement microSD protégé par une petite trappe et la prise jack 3.5mm
Sur le côté droit 2 boutons physiques permettent de gérer le volume et l’allumage. Dommage qu’ils ne soient pas placés comme sur le BQ Aquaris M5 car je trouve le bouton d’allumage trop haut et difficile à atteindre du premier coup.
L’appareil en lui-même est de bonne finition et sans y aller comme une brute je n’ai constaté aucun craquement !
– Interface et ergonomie –
Premier smartphone à être proposé sous Ubuntu Touch, le BQ Aquaris E5 HD offre une alternative à Android, iOS ou Windows Phone et se veut être une expérience fluide où tout est à portée de doigt.
L’écran d’accueil n’est pas conventionnel. Il n’y a pas de « bureau » et vous vous retrouvez directement sur un écran proposant plusieurs onglets, des onglets qui permettent d’afficher plusieurs choses : les activités du jour, les sorties à proximité, toutes les applications et des « scopes » -qu’on pourrait comparer à des widgets sur Android mais sous forme de flux d’actualité paramétrables-.
L’écran d’accueil, les paramètres systèmes et le Ubuntu Shop
Trois gestes élémentaires sont à retenir :
- D’un glissement de doigt du bord gauche vers la droite on affiche une barre de lancement rapide des applications épinglées.
- En faisant la même chose mais du bord droit vers la gauche on obtient l’affichage des applications actuellement ouvertes.
- De haut en bas on accède aux réglages rapides et à une barre de notification.
A première vue ça semble complexe mais une fois qu’on a compris son fonctionnement tout tombe sous le sens et on trouve la navigation naturelle.
Malgré une interface intéressante il y a quand même une déconvenue : la fluidité n’est pas au rendez-vous et il faut parfois s’y reprendre à deux fois pour naviguer entre les onglets. Soit le système n’est pas encore totalement optimisé (testé en version Touch 5) soit les 1Ghz de RAM sont un peu juste sur ce BQ Aquaris E5 HD.
Le Ubuntu store de son côté est pour le moment peu fourni mais il y a tout de même de quoi faire, une appli de navigation, une lampe torche, tous les réseaux sociaux, les applications qu’on utilise au quotidien sont bien là !
En conclusion, ce premier smartphone sous Ubuntu Touch propose une expérience globalement bonne surtout après avoir pris le petit coup de main avec l’interface inédite, dommage en revanche qu’elle soit un peu gâchée par des ralentissements.
Quoi qu’il en soit il offre une vrai alternative aux très classiques systèmes d’exploitation proposés pas les concurrents et pour le tarif c’est un produit qui peut attirer celui qui cherche un smartphone bien fini et agréable à utiliser et qui n’a que faire de la bataille des géants Google, Apple et Microsoft !