C’est au tour d’Harman Kardon, un grand nom de la haute fidélité, de proposer sa vision de l’enceinte nomade avec l’Esquire, un modèle qui a des visées audiophiles. Voyons si elle est aussi bonne que le laissaient penser les caractéristiques annoncées.
Comme promis, nous vous proposons aujourd’hui le test de l’enceinte sans fil Harman Kardon Esquire que nous vous avions présenté il y a quelques temps. Il s’agit d’une mini-enceinte Bluetooth de forme carrée et aux coins arrondis. Venant chasser sur les terres d’une Bose Soundlink Mini, elle offre 8 heures d’autonomie, est basée sur des haut-parleurs large bande et un évent de décompression, des caractéristiques plus usitées dans le domaine de la haute-fidélité que des enceintes nomades. L’Esquire est livrée avec une sacoche de protection, un câble micro USB/USB, un adaptateur USB/secteur, une notice d’emploi et un livret de garantie. L’Esquire est disponible en coloris blanc, chocolat et noir.
L’Harman Kardon Esquire pèse 755g. Le design est luxueux avec son dos en cuir noir, sa grille brevetée et son armature en aluminium. La tranche supérieure accueille successivement les boutons de mise en route, de mute, de volume, de pause/marche, d’appairage Bluetooth et de prise de communication. Sur le coté de cette enceinte bluetooth, se trouvent la prise micro-USB de charge, le connecteur d’alimentation et 5 témoins lumineux qui renseignent sur l’état de la batterie. Une inscription gravée dans le cuir de la coque arrière informe qu’elle est compatible NFC.
L’utilisation est simple, on appuie sur la touche Bluetooth et on recherche l’Esquire sur la liste des appareils Bluetooth de la source nomade. Il suffit ensuite de la connecter pour écouter sa musique. Branchée comme d’habitude sur un Cowon Z2, l’Esquire offre un son quasiment audiophile. Si vous recherchez une esthétique sonore style déflagration de graves et des impacts violents, l’Esquire ne vous conviendra pas. En revanche si vous êtes amateur de belles voix, de jazz ou de musique classique, de pop mélodieuse ou de musique acoustique, c’est l’enceinte sans fil qu’il vous faut. C’est certainement l’enceinte nomade, à ma connaissance, qui offre le plus d’émotion à l’écoute de la chanteuse de jazz Stacey Kent, notamment au niveau de la richesse du médium-aigu et de la répartition spatiale. Sur des morceaux plus enlevés comme la compilation d’Electro-Rap ElectroCypher, elle fait preuve de moins de présence dans les basses qu’une Bose Soundlink Mini et n’a pas sa tenue en puissance. Par contre elle s’impose dans l’image sonore et la lisibilité du médium. L’Esquire peut être utilisée debout sur la tranche inférieure ou à plat, et c’est dans cette dernière configuration qu’elle donne le plus d’ampleur et de tenue dans les graves selon moi. La finesse de la restitution est vraiment surprenante quand on pense au format de l’objet. Enfin, la prise de communication est un point fort de l’Esquire, et l’intelligibilité des conversations est excellente.
L’Harman Kardon Esquire tient largement ses promesses. Avec une tenue dans le grave encore meilleure, elle pourrait même prétendre au titre de meilleure mini-enceinte du marché. Elle s’adresse davantage aux mélomanes qu’aux amateurs de musique moderne, sans pour autant démériter dans ce domaine. Un excellent produit d’une fabrication irréprochable.