En résumé
Un peu plus compact et léger que son prédécesseur, l’iPhone 12 n’en demeure pas moins porteur d’améliorations nombreuses, tel son écran OLED qui, à défaut d’offrir le meilleur contraste, brille par ses couleurs parfaitement calibrées ou presque. Le dernier iPhone gagne bien sûr aussi l’accès au réseau 5G et profite d’une puce A14 Bionic encore plus impressionnante que l’A13 de la génération précédente. Il manque néanmoins d’améliorer la fonction qui en aurait sans doute eu le plus besoin, à savoir la photo. Si les deux modules de 12 mégapixels de l’iPhone 12 sont loin d’être mauvais, ils restent derrière ce que propose la concurrence directe, en matière de polyvalence au moins, et souvent aussi en qualité d’image. On regrette en outre l’absence de progrès en autonomie et, surtout, qu’Apple ait décidé de retirer l’adaptateur secteur du coffret alors que la transition vers l’USB-C est encore loin d’être achevée. Les nouveaux venus dans l’écosystème d’Apple risquent donc vite de déchanter face au Lightning. Il faudra pour les autres venir d’un modèle plus ancien que l’iPhone 11 pour trouver un intérêt autre que le support de la 5G à cet iPhone 12, certes très bon, mais ne faisant finalement qu’en renforcer les atouts.
Note technique
Les plus et les moins
- Enfin de la 5G chez Apple !
- Écran OLED très bien calibré
- Performances au top avec l'A14 Bionic
- Certification IP68
- L'écran toujours entaillé d'une large encoche
- Toujours pas de zoom optique
- Autonomie un peu juste, et pas d'adaptateur secteur fourni
- Pas de prise jack, ni de slot microSD
- (Pas de lecteur d'empreintes et port du masque gênant pour FaceID durant la crise sanitaire)
Détail des sous notes
Notre test détaillé
L’iPhone 12 se décline en versions Pro, Pro Max et même Mini, mais que vaut sa version standard ? Notre test.
Année compliquée, 2020 aura aussi été marquée par de nombreux changements chez Apple. La firme a lancé ses premiers Mac équipés d’une puce maison et enrichi sa gamme Airpods d’un premier casque – l’AirPods Max -, alors que celle des iPhone a de son côté eu droit à une nouvelle déclinaison Mini. C’est néanmoins bien l’iPhone 12 standard qui nous intéresse ici. Le smartphone est finalement passé dans notre Labo d’essai et l’heure est donc venue de vous livrer nos conclusions. Mais revenons tout d’abord sur ses principales caractéristiques.
Compatible 5G et proposé avec 64, 128 ou 256 Go de stockage à partir de 909 euros pour son lancement, l’iPhone 12 se pare d’un écran OLED Super Retina XDR de 6,1 pouces compatible HDR, et toujours entaillé d’une large encoche accueillant une caméra TrueDepth de 12 Mpx pour les selfies, mais aussi bien sûr pour FaceID. À l’arrière, c’est un double appareil photo, de 12 Mpx également, que l’on trouve avec une optique grand-angle pour l’un et ultra grand-angle (120°) pour l’autre, tandis qu’une nouvelle puce A14 Bionic se charge de donner vie à iOS 14. Comme toujours, Apple ne précise pas la capacité de RAM, et il en va d’ailleurs de même pour celle de la batterie que la firme annonce néanmoins suffisante pour offrir jusqu’à 11 heures de streaming vidéo. Soulignons au passage qu’un nouveau système MagSafe fait son apparition pour la charge sans-fil jusqu’à 15 W que l’iPhone 12 supporte donc. Il faudra toutefois réinvestir pour en profiter. Les nouveaux smartphones d’Apple restent fournis avec un simple câble Lightning, toujours sans adaptateur secteur et il s’en est d’ailleurs fallu de peu pour que les écouteurs ne disparaissent pas à leur tour du coffret. Abandonnés sur la plupart des marchés, ceux-ci restent donc offerts en France, la législation imposant aux fabricants de proposer un kit mains-libres avec leurs smartphones.
L’ergonomie et le design
S’il a passé quelques années sans connaître de changements cosmétiques majeurs, seul le bloc photo ayant évolué depuis l’iPhone X en passant d’une forme longiligne à carrée que l’on retrouve d’ailleurs, l’iPhone se pare cette année d’un nouveau cadre. Ou devrions-nous plutôt dire d’un ancien cadre ? Plat, celui-ci fait en tout cas penser aux iPhone 4 et 5, même si l’on y retrouve des boutons allongés plutôt que ronds, comme sur les derniers modèles.
On notera par ailleurs que l’avant et l’arrière du smartphone sont habillés d’un verre d’un nouveau genre – le Ceramic Shield développé avec Corning – et promettant une meilleure résistance aux chocs. On peut donc espérer des dommages moins importants en cas de chute, mais le plus sage reste évidemment d’y ajouter une coque qui évitera aussi les traces de doigts. Soulignons au passage que l’iPhone 12 est également certifié IP68, et ne craint donc normalement pas l’eau, douce au moins.
Comme toujours chez Apple, la construction est irréprochable et l’iPhone se montre assez agréable en main. Ce que l’on perd en confort en raison des arêtes plus saillantes, il le compense par des dimensions légèrement réduites par rapport à l’iPhone 11, malgré une taille d’écran identique : 146,7 x 71,5 x 7,4 mm, contre 150,9 x 75,7 x 8,3 mm. Avec un poids de 164 g, il est d’ailleurs aussi beaucoup plus léger.
On retrouve néanmoins des bordures noires assez épaisses autour de l’écran, et surtout la large encoche autour du haut-parleur des appels et de la caméra TrueDepth. Soulignons que c’est cette fois encore le seul moyen d’authentification biométrique disponible, Apple ne proposant toujours pas de lecteur d’empreintes en complément. Un point particulièrement gênant en ces temps de crise sanitaire où le port du masque est la plupart du temps obligatoire, et pourra donc empêcher FaceID de faire son œuvre…
Notons pour finir que l’iPhone 12 dispose d’un haut-parleur multimédia assorti d’un connecteur Lightning au bas et d’un seul et unique tiroir ne pouvant accueillir qu’une carte nanoSIM sous les contrôles du volume à gauche. Il est donc comme toujours impossible d’étendre l’espace de stockage. On y trouve pas non plus de prise jack, abandonnée depuis l’iPhone 7.
L’écran
S’il conserve la diagonale de 6,1 pouces de l’écran de l’iPhone 11, la définition passe de 828 x 1792 à 1170 x 2532 pixels sur le nouveau modèle qui affiche ainsi une belle densité de pixels de 456 ppp, mais l’iPhone 12 a surtout droit à une dalle OLED jusqu’ici réservée aux modèles Pro. On profite ainsi de noirs parfaits, et très appréciables avec le thème sombre.
Il convient néanmoins de noter que celle-ci n’est pas tout à fait à la hauteur des meilleures dalles OLED du moment en matière de contraste. Avec un taux de 591:5, l’iPhone 12 fait d’ailleurs un peu moins bien que le modèle de l’an dernier avec ses 723:5, et nous n’avons pas été aussi impressionnés par le rendu cet écran que nous avons pu l’être face à d’autres modèles même s’il reste, disons-le, d’excellente facture.
Il est d’ailleurs à noter qu’Apple a encore fait un travail remarquable sur le calibrage des couleurs. Le delta U’V’ moyen de 0,009 relevé dans notre Labo en atteste, et l’on retrouve bien l’effet OLED sur la directivité. En partant d’une luminosité de 227 cd/m2 mesurée face à cet écran, 213 cd/m2 restaient perceptibles dans un angle de 15° et nous avons encore pu relever 160 cd/m2 à 30°. Une très bonne performance, surtout face à l’écran de l’iPhone 11 puisque, là encore, d’autres modèles parviennent à faire encore un peu mieux.
On ajoutera qu’Apple reste ici sur un taux de rafraîchissement standard – 60 Hz, donc – et qu’il propose un mode nuit ainsi qu’un mode True Tone permettant d’adapter automatiquement l’affichage selon divers paramètres extérieurs.
L’interface utilisateur
L’iPhone 12 s’accompagne d’une nouvelle version d’iOS, numérotée 14 et même 14.1. Une version 14.2 nous est d’ailleurs déjà proposée à l’heure de rédaction de ce test. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle mouture, présentée en grande pompe lors de la WWDC 2020, ne modifie pas profondément le système d’exploitation mobile d’Apple, mais y apporte tout de même quelques nouveautés importantes.
On retiendra tout d’abord l’apparition de widgets permettant, comme sur Android, d’accéder à plus ou moins de contenus issus des applications associées directement sur l’écran d’accueil en fonction de leur taille. Trois sont ici proposées. Et puisque l’écran d’accueil risque ainsi de se remplir un peu plus vite, Apple y ajoute également, sur la droite, un nouveau panneau à défilement vertical et regroupant toutes les applications installées sur le smartphone. Il est ainsi possible de les retirer de l’écran d’accueil à proprement parler tout en les conservant, ce qui rappelle là encore Android avec son tiroir d’applications toutefois plus facile d’accès que cette “Bibliothèque d’apps”.
Avec iOS 14 arrivent également le mode Picture in Picture déjà disponible sur iPad ainsi qu’un nouveau système de bulles permettant de ne plus être interrompu dans ses activités à la réception d’un appel ou à l’utilisation de Siri, sans oublier bien sûr de nouvelles versions des applications système tel Plans. Bref, les habitués resteront en terrain connu, mais ils devraient trouver iOS un peu plus pratique et fonctionnel encore que par le passé.
Les performances
S’il est un domaine dans lequel les iPhone ont toujours tenu la dragée haute aux smartphones Android, c’est bien celui des performances et cela ne change pas avec cette nouvelle fournée. Apple y propose une nouvelle puce hexa-core A14 Bionic permettant à l’iPhone 12 de survoler notre test de performances JavaScript et d’en sortir avec des cadences d’affichage maintenues entre 37 et 33 fps peu importe la charge d’éléments à traiter. Les meilleurs smartphones Android peinent à dépasser les 20 fps au premier palier de ce même test et finissent tous à moins de 10 fps… Bref, l’iPhone 12, tout comme ses prédécesseurs, est un modèle de réactivité et il permettra aussi de jouer sans problème à tous les titres de l’App Store avec son GPU maison, comptant, lui, 4 cœurs.
La photo et la vidéo
Si c’est l’une des fonctions les plus utilisées sur smartphone, l’appareil photo est sans doute aussi celle qui a connu le moins de changements depuis l’iPhone 11. Le bloc arrière a pratiquement été repris tel quel pour son successeur, puisque l’on y retrouve un module principal avec un capteur de 12 mégapixels et une optique dont la focale équivaut toujours un 26 mm, mais à l’ouverture un peu plus grande tout de même : f/1,6, contre f/1,8. À cela s’ajoute un second module de 12 mégapixels avec optique ultra grand-angle équivalent à 13 mm et ouvrant, elle, à f/2,4, comme sur l’iPhone 11. À noter que le capteur de ce second module est toujours un peu plus petit que celui du module principal, qui profite en outre d’une stabilisation optique.
Le zoom optique reste quant à lui réservé aux versions Pro du smartphone à la Pomme, qui gagnent en outre cette année un module LiDAR assistant notamment leur mode portrait, et pouvant aussi aider à la mise au point en faible luminosité. Si l’iPhone 12 assure donc de son côté le service minimum, puisque l’on trouve désormais des modules ultra-grand-angle sur des smartphones même entrée de gamme, il le fait néanmoins assez bien.
Testé au sein de notre Labo, le module principal a donné d’assez bons résultats de jour, notamment grâce à un centrage et une homogénéité excellents. Le niveau de détails est également bon, sans toutefois atteindre ce que proposent les smartphones les plus doués de la discipline, et cela se traduit par des possibilités de recadrage moyennes dans le cadre de tirages en 20 x 30 cm. On relève en outre une tendance à l’accentuation des contours pouvant faire perdre un peu en naturel sur certains clichés, comme celui du chat ci-dessous. Autre conséquence de cette accentuation : un léger grain peut apparaître, même sur des zones claires. Il faut certes zoomer pour le voir, mais il est là. L’optique employée produit par ailleurs un peu de déformation géométrique et l’on note une perte assez sensible d’informations en faible luminosité.
Il est d’ailleurs à noter que le smartphone fait par défaut appel à un mode nuit qui améliore surtout la gestion des sources de lumière. Les traits sont également un peu plus fins, mais l’on ne note pas de gain significatif en termes de luminosité, ce qui n’est pas plus mal toutefois. L’ambiance générale est ainsi conservée et l’on ne se retrouve pas avec un cliché que l’on pourrait presque croire avoir pris de jour alors que la nuit était tombée. Soulignons de plus que le niveau de ce mode nuit est en partie paramétrable. On peut ainsi laisser le smartphone gérer seul les réglages ou les pousser au maximum. Il est bien sûr aussi possible de s’en passer totalement. C’est notamment préférable en cas de mouvements dans la scène, puisque le mode nuit allonge le temps de pose de quelques secondes. Les résultats sont un peu moins bons, mais restent corrects.
Du côté de l’ultra grand-angle, l’iPhone 12 a le mérite d’accoucher de clichés assez propres malgré des déformations tout de même visibles dans les coins et l’on apprécie la constance dont fait preuve l’iPhone 12 dans le traitement des images et la gestion de l’exposition. On relève néanmoins un manque de piqué par rapport aux prises réalisées avec le module principal et, surtout, une baisse de qualité bien plus importante en faible luminosité. Le mode nuit est néanmoins disponible là aussi et permet d’améliorer quelque peu les clichés, sans toutefois parvenir aux mêmes résultats qu’avec l’autre module. Dans l’ensemble, cela reste donc un bon module ultra grand-angle, mais il ne faudra pas pour autant espérer de miracles.
L’iPhone 12 propose bien sûr aussi un mode Portrait qui ne nous a toutefois pas semblé exceptionnel. Le découpage du visage, et surtout des cheveux, n’est pas toujours très précis et il est d’ailleurs à noter que ce mode portrait se montre un peu plus précis avec la caméra TrueDepth de 12 mégapixels disponible à l’avant. Les portraits souffrent néanmoins de la qualité inférieure de ce module. Si notre mesure de centrage est bonne, le niveau de détails reste globalement inférieur et nous avons également relevé quelques aberrations chromatiques, en plus là encore de légères déformations géométriques. Le manque de lumière fait bien sûr encore perdre en qualité. Il faut néanmoins reconnaître que la caméra avant de l’iPhone 12 reste un peu meilleure que sur bien d’autres smartphones.
Pour ce qui est de la vidéo, notons qu’il est possible de filmer jusqu’en 4K à 60 fps avec l’ensemble des modules du nouveau smartphone d’Apple, qu’il s’agisse des deux au dos ou de la caméra TrueDepth à l’avant. Des modes Accéléré et Ralenti, en Full HD jusqu’à 240 fps à l’arrière et 120 fps à l’avant, sont également proposés, de même qu’un enregistrement en Dolby Vision jusqu’à 30 i/s (à l’arrière).
Le rendu audio
L’iPhone 12 est équipé d’un haut-parleur multimédia fonctionnant avec celui des appels pour produire du son stéréo. On déplore néanmoins l’absence de basses, comme sur la plupart des smartphones, et les bas médiums sont ici aussi en retrait, tout comme les aigus d’ailleurs. En somme, les médiums et surtout les hauts médiums dominent à l’écoute, et le son manque donc un peu de profondeur. Il reste néanmoins clair et, surtout, puissant. Si ce n’est clairement pas l’idéal pour regarder des films ou écouter de la musique, les haut-parleurs de l’iPhone 12 pourront donc dépanner.
Rappelons par ailleurs que l’iPhone 12 est en France livré dans un coffret spécifique contenant des écouteurs à connecter sur son port Lightning. Il est bien sûr aussi possible d’utiliser d’autres écouteurs ou un casque, mais il faudra opter pour un modèle Bluetooth en l’absence de prise casque.
La qualité de réception (performances radio)
Si l’iPhone 12 apporte plusieurs nouveautés, l’une des plus attendues était évidemment le support de la 5G. Il est donc possible de profiter de la nouvelle génération de réseau mobile tout juste déployée dans l’Hexagone. Malheureusement, il nous est pour l’heure impossible de tester la qualité de cette connexion 5G, mais les bons résultats obtenus à l’issue de nos tests 4G, 3G et 2G sont en tout cas prometteurs. L’iPhone 12 n’a certes pas brillé en 4G 900 MHz, mais il a tout de même signé une prestation convenable et, surtout, offert une connexion de bien meilleure qualité sur les autres bandes de fréquences et générations de réseau mobile.
En plus de la connexion aux réseaux mobiles, nous évaluons aussi la connexion Wi-Fi, à titre indicatif toutefois et, pour l’heure, sans tenir compte du Wi-Fi 6 avec lequel les derniers smartphones d’Apple sont également compatibles. L’iPhone 12, dans sa version standard, obtient là encore de bons résultats, mais se montre un peu moins efficace à la réception en Wi-Fi a, n et ac qu’en Wi-Fi b et g et surtout qu’à l’envoi, toutes normes confondues cette fois. De légers problèmes de directivité ont également pu être constatés, mais l’iPhone 12 signe là encore une belle prestation dans l’ensemble.
L’autonomie
S’il ne communique pas sur la capacité des batteries de ses smartphones, estimée toutefois à 2815 mAh), Apple promet néanmoins dans le cas de l’iPhone 12 jusqu’à 17 heures de lecture vidéo en local, jusqu’à 11 heures en streaming et jusqu’à 65 heures de lecture audio. Notre test d’autonomie consiste quant à lui à simuler un usage léger, mais continu jusqu’à ce que le smartphone, toutes connexions coupées et réglé sur une luminosité d’écran moyenne, s’éteigne en partant évidemment d’une batterie pleine. Dans le cas de l’iPhone 12, il nous aura fallu attendre 10 heures et 32 minutes pour en arriver là, soit une performance honorable, mais loin de ce que proposent les smartphones les plus endurants, et presque 1 heure de moins que ce que nous avions obtenu pour l’iPhone 11 l’an dernier.
Pour ce qui est de la charge, Apple propose son habituel connecteur Lightning et livre le smartphone avec un câble USB-C, sans l’adaptateur secteur toutefois. Cela ne devrait pas poser trop de problèmes si vous aviez déjà un iPhone même ancien, puisque vous pourrez alors reprendre tout ou partie de son chargeur : le Lightning est apparu avec l’iPhone 5, et l’USB-C avec l’iPhone 11. Il est également possible d’utiliser le bloc d’alimentation des récents MacBook, mais force est de reconnaître que les adaptateurs en USB-C sont encore rares et très récents en dehors de l’univers d’Apple, auquel le Lightning est en outre exclusif.
Si l’argument écologique est audible, il est tout de même difficile à accepter dans ces conditions, sans parler des problèmes de compatibilité avec la charge 20 W de l’iPhone 12. Ce n’est déjà pas très rapide, et vous serez sans doute beaucoup à devoir vous contenter d’une charge encore moins rapide. Nous avons pour notre part mis 2h24 en moyenne pour un plein complet. Rappelons bien sûr que l’iPhone 12 est également compatible avec la charge sans fil, jusqu’à 15 W avec un chargeur MagSafe ou jusqu’à 7,5 W avec un chargeur Qi classique.
Conclusion
Un peu plus compact et léger que son prédécesseur, l’iPhone 12 n’en demeure pas moins porteur d’améliorations nombreuses, tel son écran OLED qui, à défaut d’offrir le meilleur contraste, brille par ses couleurs parfaitement calibrées ou presque. Le dernier iPhone gagne bien sûr aussi l’accès au réseau 5G et profite d’une puce A14 Bionic encore plus impressionnante que l’A13 de la génération précédente. Il manque néanmoins d’améliorer la fonction qui en aurait sans doute eu le plus besoin, à savoir la photo. Si les deux modules de 12 mégapixels de l’iPhone 12 sont loin d’être mauvais, ils restent derrière ce que propose la concurrence directe, en matière de polyvalence au moins, et souvent aussi en qualité d’image. On regrette en outre l’absence de progrès en autonomie et, surtout, qu’Apple ait décidé de retirer l’adaptateur secteur du coffret alors que la transition vers l’USB-C est encore loin d’être achevée. Les nouveaux venus dans l’écosystème d’Apple risquent donc vite de déchanter face au Lightning. Il faudra pour les autres venir d’un modèle plus ancien que l’iPhone 11 pour trouver un intérêt autre que le support de la 5G à cet iPhone 12, certes très bon, mais ne faisant finalement qu’en renforcer les atouts.