Les meilleurs livres de Roald Dahl : quand la créativité dépasse l’imagination

Charlie et la chocolaterie

Sans aucun doute le plus célèbre des romans pour enfants de Roald Dahl. L’histoire de Charlie Bucket, garçon aimant et attentionné, élevé dans la pauvreté mais avec générosité… Sa passion, le chocolat. Son rêve, trouver l’un des tickets d’or cachés dans l’une des cinq tablettes de chocolat Wonka et ainsi gagner le droit de pénétrer dans la mystérieuse chocolaterie de Mr Willy Wonka, chocolatier fantasque à la créativité débordante… Riche de son extraordinaire univers imaginaire, de ses personnages hauts en couleurs et de ses piques satiriques gentiment grinçantes, Charlie et la chocolaterie est un classique incontournable de la littérature jeunesse. À croquer au plus vite !

Charlie et le grand ascenseur de verre

Quitte à avoir visité la chocolaterie de Mr Willy Wonka, autant poursuivre le voyage en accompagnant Charlie Bucket dans ses nouvelles aventures à bord du grand ascenseur de verre. À la fin de Charlie et la chocolaterie, nous avions quitté notre jeune héros accompagné de Willy et de sa famille, survolant la ville dans cet étrange élévateur, avant qu’une fausse manipulation ne les propulse dans l’espace. Le début d’un périple rocambolesque dans un univers déjanté peuplé de créatures monstrueuses. Atterrissez dans une aventure des plus farfelues avec Charlie et le grand ascenseur de verre.

Matilda

Autre monument de la littérature enfantine ! Voici Matilda, l’histoire d’une fillette surdouée et méprisée par ses parents. Un père escroc, vendeur de voitures volées et une mère passionnée de bingo. Dotée d’une intelligence supérieure, la jeune fille se découvre par ailleurs un étrange pouvoir… Matilda est douée de télékinésie ! Une faculté spéciale qu’elle utilisera pour se défendre et aider les enfants face à des grandes personnes souvent cruelles et perfides. Une ode à l’enfance à l’humour décapant où les adultes en prennent clairement pour leur grade.

Sacrées sorcières

Une vraie sorcière est une femme comme tout le monde. Point de verrue ou de chapeau pointu pour la distinguer, si ce n’est des gants pour dissimuler ses doigts griffus, ainsi qu’une perruque. Car « une sorcière est toujours chauve » explique la grand-mère, « sociérologue » retraitée, à son petit-fils, héros anonymes de cette nouvelle aventure. À la charge de ces deux-là de contrecarrer les plans « anti-enfants » de ces femmes démoniaques aux apparences ordinaires ! Pénétrer sur le territoire des Sacrées sorcières, c’est ainsi l’occasion de vivre ou revivre ses premiers tremblements de lecture. Mais entre rire ou frémir, pourquoi choisir ?

Le Bon Gros Géant

Il était une fois un géant qui, la nuit venue, venait souffler des rêves dans les oreilles des enfants. Simplement, cette nuit-là, il ne fit pas que souffler dans l’oreille de Sophie. Il enleva la petite orpheline et l’emmena dans son pays… Mais notre géant est un Bon Gros Géant, alias BGG, se nourrissant exclusivement de schnockombres et de frambouille, à l’inverse de ses congénères qui, eux, trouvent les « hommes de terre » particulièrement « savourieux ». Onirique à souhait, riche de son vocabulaire farfelu, façon Prince des mots tordus, Le Bon Gros Géant est une merveille d’humour et d’imagination. Un livre sur l’amitié et la tolérance. Pour les enfants comme pour les « bons gros » parents.

Fantastique Maître Renard

Mais qu’ils sont laids ces trois-là ! Boggis, Bunce et Bean, trois fermiers, éleveurs de volailles pingres et méchants. C’est donc sans remord que le roublard Maître Renard vient chaque soir se servir dans leurs fermes en dindes dodues et tendres poulets pour nourrir Madame Renard et leurs quatre renardeaux. Jusqu’au jour où les trois affreux décident de lui faire la peau. Encore une fois dans Fantastique Maître Renard, et comme souvent chez Roald Dahl, l’intelligence et la ruse l’emportent sur la bêtise et la perfidie. Une critique mordante de la société des hommes sous couvert d’une jolie fable à la plume légère.

James et la grosse pêche

Une fois n’est pas coutume, les parents de James ont tous les deux été dévorés par… un rhinocéros ! Et le pauvre garçon de se retrouver (encore) orphelin, recueilli bon gré mal gré par un duo de tantes acariâtres, tante Éponge et tante Piquette. Deux vieilles mégères qui lui mènent la vie dure. Le destin de James ne s’annonce pas des plus joyeux… Pourtant, à la suite d’une curieuse rencontre, sa vie s’apprête à changer à jamais… D’un coup de plume magique, Roald Dahl métamorphose ainsi drame et tristesse en une savoureuse et touchante sucrerie littéraire. Un fabuleux voyage initiatique et poétique et une formidable invitation à l’évasion. Un délice que ce James et la grosse pêche !

Moi, Boy

Pour finir, le livre qui vous en apprendra beaucoup sur la vie, la jeunesse et tout ce qui est venu nourrir les univers fantaisistes imaginés par Roald Dahl. Avec Moi, Boy, l’auteur signe une touchante autobiographie à hauteur d’enfant. On y découvre une enfance difficile – avec une sœur et un père partis trop tôt – mais bien entourée… et très disciplinée : internat, école privée en uniforme, pas mal de sport… Autrement dit une enfance à la dure mais qui n’a manqué de rien. Juste de quoi alimenter l’esprit du jeune garçon en situations tragi-comiques. Une suggestion, si Moi, Boy n’est pas votre premier Roald Dahl : s’amuser à trouver les passerelles entre sa vie réelle et ses fictions…

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