Il est évident que lorsque l’on parle de cinéma gore, il s’agit de quantité de sang versé. Les noms de Tarantino, Rodriguez, et bien d’autres, nous viennent en premier. On pourrait y mettre toute leur filmographie mais d’autres arrivent à se faufiler dans cette sélection, éclectiques des meilleurs films de ces 50 dernières années. La liste pourrait évidemment s’allonger mais quand il faut faire un choix, mes sentiments prennent l’ascendant.
Massacre à la tronçonneuse – 1974
Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper est devenu au fil des années, le classique du Survival. Avec une tronçonneuse au bout des doigts Leatherface est devenu le visage de l’horreur dans les yeux de ses victimes. Ils ont beaux courir, se cacher pour tenter de survivre, rien n’arrête la machine une fois en route. La famille de déséquilibrés consanguins que sont les Sawyer, n’en ont pas fini de faire couler le sang dans leur ferme du Texas.
Les Dents de la mer – 1975
Classique iconique de Steven Spielberg, Les Dents de la mer a changé à jamais notre plaisir de baignade. Quand la pression médiatique et politique, fait prendre de mauvaises décisions, cela donne un requin en liberté qui a très très faim. Et rien de mieux qu’une plage de vacanciers servit comme buffet pour assouvir cette envie. Un bain de sang garantie.
Carrie – 1976
Carrie (Sissy Spacek), est une adolescente désorientée et incomprise de ses camarades de classe et de sa mère autoritaire. Dotée de dons de télékinésie, qui vont lui être utile pour asservir sa vengeance. Il n’y a de White que son nom, pour le reste, elle voit rouge sang et sa renaissance sera divine, dans une scène culte accumulant autant de sang que de sueur. Un film malsain signé Brian De Palma, qui dépeint l’enfer de l’âge ingrat, transformant tout rêves naissant en cauchemars.
Freddy, Les griffes de la nuit – 1984
Crée par Wes Craven, Freddy Krueger est le monstre des cauchemars par excellence, celui qui vient hanter vos nuits, vous empêchant de dormir sous peine d’une mort assurée. Rien de mieux que des lames d’acier aux bouts des doigts pour éventrer ses victimes, des adolescents, descendance de ceux qui l’ont brulé 30 ans auparavant. Une vengeance qui verse beaucoup de sang sur les draps.
Dracula – 1992
Adapté à l’écran par Francis Ford Coppola dans l’une de ses oeuvres les plus majeur. le comte Vlad Dracula, incontournable vampire, règne en maitre sur la Transylvanie. on y suit son ascension d’homme à créature de la nuit qui n’a finalement rien d’un monstre. Dracula affute ses dents est fait renaitre le mythe originel, sans oublier l’aspect romanesque de l’oeuvre de Bram Stoker.
Une nuit en enfer – 1996
L’acolyte de Quentin Tarantino, Robert Rodriguez n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de revisiter le mythe du vampire. Et qui dit vampire, dit forcement sang, dans Une nuit en enfer, une équipe bien barrée (Tarantino, Juliette Lewis, George Clooney), se réfugie dans un bar, à la frontière du Mexique. Seulement si le mal s’arrêtait à la frontière, cela se serait.
American Psycho – 2000
Adapté du roman éponyme de Bret Easton Ellis, Patrick Bateman (Christian Bale) est un American Psycho, un pur produit de consommation capitaliste à l’Américaine. Seule la réussite et le pouvoir de l’argent est important pour ce golden boy de jour. Mais la nuit c’est une toute autre histoire. Tueur en série obsessionnel, il accumule les conquêtes à abattre pour parfaire son statut de pervers psycho maniaque. Manquerait plus qu’elles mettent du sang sur ses belles vestes hors de prix et là c’est le drame assuré.
Ichi the Killer – 2001
Le cinéma Coréen fait rarement dans la dentelle, mais cette fois c’est au Japonais Takashi Miike, d’explorer la nature humaine dans un film ultra violent qui plairait à coup sûr à Quentin Tarantino. Ichi the Killer est le tueur décomplexé qui ne paye pas de mine, comme cela, avec ses vêtements bling bling. Mais une fois qu’on l’énerve un peu, on ne peut plus l’arrêter.
Detour mortel – 2003
Detour mortel reprend le filon d’un classique de l’horreur. Une bande de jeunes partis camper, va se retrouver confronter, à des créatures génétiquement modifiées assoiffées de chair et de sang. Une course poursuite sanglante en plein cœur de la forêt pour ces cannibales que rien n’arrête. Un premier opus qui excelle dans le genre et qui a donné suite à 7 films plus ou moins inspirées.
Kill Bill – 2003
On ne pourrait parler de bain de sang sans mentionner celui qui en fait le plus couler dans la filmographie de Quentin Tarantino. Kill bill, que ce soit le premier ou le second volet (2004), les scènes de combats aux art martiaux et spécifiquement aux sabres, s’enchainent dans des séquences hallucinantes. Kiddo (Uma Thurman) l’avait pourtant prévenu ce cher Bill (David Carradine), sa vengeance sera terrible.
Saw – 2004
La saga des Saw amorcée par James Wan, a relancé le genre en perte de vitesse depuis quelques années. Thriller psychologique alliant horreur et gore, d’une rare violence mais jamais gratuite, avec pour seul but de se remettre en question et de faire les bons choix de vie. Si les 8 volets qui suivent sont inégaux, le premier est une claque et cette fin que personne ne voit venir, reste aujourd’hui encore une des rares dans ce cinéma de genre.
Hostel – 2005
Trilogie amorcée en 2005 par Eli Roth, Hostel fait partie des films gores où la violence est purement gratuite. Du sang pour du sang du moment que cela rapporte et rien de tel que de se servir auprès de vacanciers, désireux de visiter les pays de l’Est, et de se faire plaisir dans ces hôtels, particulièrement miteux pour s’adonner au plaisir pervers d’un massacre.
La colline a des yeux – 2006
La Colline a des yeux d’Alexandre Aja à tout du remake réussi (Wes Craven). Un film de survie stressant au milieu du désert, avec des créatures nucléarisées le tout saupoudré de second degré et surdosé d’hémoglobine comme on les aime. La colline à bien des yeux, mais aussi des bras, des jambes et des centaines d’adeptes, prêts à tout pour vous couper en morceaux et vous vider de votre sang.
300 – 2007
Imaginez 300 hommes battis pour tuer, 300 guerriers décuplées en milliers de figurants numériques, qui n’ont qu’un but, sortir victorieux de cette guerre entres spartiates. Adapté du roman graphique de Frank Miller, cette version ultra saccadée, ne lésine pas sur l’hémoglobine. Autant que l’on puisse en attendre dans un film de combats d’épée et mains nues.
Planète terreur – 2007
Planète terreur de Robert Rodriguez, est la suite directe, de Boulevard de la mort (2007) de Quentin Tarantino. Ces deux films indissociables, composent le diptyque Grindhouse. Si le premier est plutôt timide une bonne partie du film, le second part dans les extrêmes chers au réalisateur. Jambe mitraillette, explosion, tous les coups sont permis pour survivre.
Sweeney Todd – 2007
Tim Burton à l’habitude d’ajouter du sang dans ces films, mais toujours de façon esthétique. Après avoir été injustement emprisonné, Sweeney Todd (Johnny Depp), le diabolique barbier de Fleet Street, prépare sa vengeance au nom de sa femme et de sa fille. Rien de tel qu’un homme qui sait manier les lames de rasoir comme personne, et ce, en poussant la chansonnette façon Broadway.
Piranha 3D – 2010
Le Lac Victoria, ses locaux, ses vacanciers, et surtout, ses Piranhas, préparés pour célébrer son Spring break annuel. Rien de mieux pour Alexandre Aja, pour se faire plaisir et déverser dans le lac, plus de litres d’hémoglobine que n’importe quel autre film auparavant, dans une scène d’anthologie aussi trash que jouissive. Sans oublier le clin d’œil à Richard Dreyfuss, qui change d’eaux profondes.
Tucker and Dale vs evil – 2010
Tucker et Dale, deux amis de longue date profitent de leurs vacances pour retaper la vieille bicoque au milieu des bois de Tucker. Mais une succession de quiproquos vont les basculer dans un véritable film d’horreur. Eux qui étaient juste heureux de finir enfin leur projet, vont malgré eux se convertir en serial killer. Entre humour décalé et séquences sanglantes, cette comédie horrifique fait le dos rond aux préjugés.
Maniac – 2012
Franck Khalfoun le compère d’ Alexandre Aja, opère dans Maniac, ce remake déjà bien connu des barbiers du quartier. On y suit Frank (Elijah Wood), propriétaire d’une boutique de mannequins. Solitaire jusqu’alors, il va se découvrir une fascination et obsession pour les scalpages de tête en tout genre, et pas que celle, faite de plastique.
La Cabane dans les bois – 2012
La cabane dans les bois d’Andrew Goddard est une véritable claque dans un univers hyper formaté du cinéma d’horreur, qui repose sur un scénario original où tous les codes du genre y sont. Des amis isolés partis camper dans une cabane dans les bois, mais cette fois les manipulés ne sont pas ceux qu’on croit. Un film aux apparences classique qui n’en est rien, et qui déverse dans une scène explosive un joli capital d’hémoglobine.
