Le 29 juillet prochain, sortira sur nos écrans T’as pécho ? la nouvelle comédie pour les adolescents avec des jeunes gens de leur âge, dans laquelle une bande de losers de 15 ans demande des conseils pour séduire. Une comédie toute en hormones qui rappelle d’autres films sur les premières amours adolescentes…
Des comédies fondatrices du genre
Les films sur l’adolescence et leur découverte du sexe et/ou de l’amour sont légion, mais certains d’entre eux sont parvenus avec le temps à obtenir le statut de culte, passant régulièrement à la télévision ou incarnant une certaine nostalgie dont de nombreux réalisateurs se réclament.
En France, il faut remonter à l’année 1977 et la sortie de Diabolo Menthe de Diane Kurys qui conte les aventures de deux sœurs de 13 et 15 ans et vivent leur adolescence de manière diamétralement opposée. Cette comédie touchante et douce-amère obtiendra un large succès grâce à sa représentation réaliste de l’âge que l’on dit ingrat.
Une vision poursuivie par La Boum en 1980, puis La Boum 2 en 1982, tous deux de Claude Pinoteau et révélant la jeune Sophie Marceau alors totalement inconnue. Ici, les premières amours adolescentes qui semblent si cruciales, sont traitées avec fantaisie et émotion. Les deux films firent plus de quatre millions d’entrées chacun et ont permis à LOL de voir le jour en 2009, avec cette fois-ci Sophie Marceau en mère célibataire dépassée par son adolescente de fille.
De l’autre côté de l’Atlantique, ce sont deux autres comédies dramatiques qui vont marquer considérablement le public américain : American Graffiti tout d’abord, de George Lucas, en 1973, avec Richard Dreyfuss et Ron Howard, puis son successeur direct, Breakfast Club, de John Hugues. Tous deux traitent du passage de l’adolescence à l’âge adulte avec délicatesse et dérision.
Des histoires d’amour comme les autres
Si les films sur les émois adolescents sont souvent traités avec tendresse et humour, d’autres longs-métrages n’hésitent pas à mettre ces histoires d’amour sur un pied d’égalité avec celles des adultes. Si les moments comiques demeurent souvent, la douleur de l’apprentissage amoureux et des éventuelles séparations qui en découlent, n’est pas épargnée pour autant et abordée avec beaucoup de maturité.
Dans Juno de Jason Reitman, avec Ellen Page, on aborde ainsi la thématique des futures mères adolescentes, en compagnie de cette jeune fille qui tombe enceinte de son premier copain et décide de garder l’enfant pour le faire adopter par un couple qui ne peut en avoir.
Tandis que dans Love, Simon, un jeune homme qui se sait attiré par les garçons envisage sa première histoire hors du placard avec un autre homosexuel de son lycée qui raconte son histoire sur le blog de l’établissement, mais sans révéler son identité. Une véritable quête existentielle et amoureuse qui a permis à de nombreux gays et lesbiennes de se retrouver enfin dans un film positif. Comme ce fut le cas pour Call Me by Your Name avec Timothée Chalamet et cette histoire d’amour entre un adolescent et un garçon un peu plus âgé, totalement tolérée par ses parents.
L’amour à travers la mort est également abordé, notamment dans Nos étoiles contraires avec Shailene Woodley. L’actrice interprète ici une adolescente en phase terminale d’un cancer tombant amoureuse pour la première et dernière fois. Il est conseillé de sortir ses mouchoirs, malgré plusieurs scènes délicieusement drôles.
Des comédies tournées vers la découverte du sexe
Et si l’amour n’est pas l’apanage de tous les films sur l’adolescence, la quête de la première expérience sexuelle, elle, fait l’unanimité, surtout dans les comédies. C’est le cas sur nos écrans le 29 juillet prochain avec T’as pécho ? d’Adeline Picault, dans lequel de jeunes gens laissés pour compte souhaitant sortir avec une fille, demandent à l’une d’entre elles de leur enseigner tout ce qu’elle sait sur le sujet.
La perte du pucelage est une donnée humoristique récurrente de ces comédies où tout un chacun peut se reconnaître : ceux qui sont déjà passés par là et ceux qui le vivent. Aux États-Unis, American Pie est sans doute le film qui est allé le plus loin dans le domaine et qui nous fait désormais voir les tartes aux pommes et les camps de vacances d’une toute autre manière. Un film détourné à son tour par Sex Academy avec Chris Evans, vision trash de l’adolescence américaine loin de faire dans la dentelle.
Un peu plus sage, mais sur la même thématique, on trouve SuperGrave de Greg Mottola, dans lequel Jonah Hill et Michael Cera désirent plus que tout avoir leur première expérience sexuelle avant de rentrer à l’université. Ce que va tenter de son côté Vincent Lacoste dans son premier film, Les Beaux gosses de Riad Sattouf, mais pour lui, avant de gagner le lycée. En résultent des situations cocasses au bord de l’absurde et du malaise qui ont fait de ce film une comédie référence des années 2000 pour tout ce qui a trait aux amours adolescentes.