En attendant le retour de Wichita, Tallahassee, Columbus, et Little rock, à Zombieland le 30 octobre prochain, on a sélectionné pour vous le meilleur des comédies horrifiques. Des films cultes qui associent avec brio humour et hémoglobine, de quoi vous faire frissonner de rire.
Bienvenue à Zombieland – 2009
À l’occasion de la sortie de Retour à Zombieland au cinéma le 30 octobre prochain, Bienvenue à Zombieland, le premier opus de nos tueurs de zombies préférés, ressort en Steelbook Blu-ray 4K pour fêter ses 10 ans comme il se doit. Un premier volet que les fans de la première heure qualifient déjà de culte. L’occasion pour les autres de faire connaissance avec Wichita (Emma Stone), Tallahassee (Woody Harrelson), Columbus (Jesse Eisenberg) et Little rock (Abigail Breslin). Une rencontre fortuite entre ces quatre compagnons de route, survivants d’une apocalypse zombie. Avec des caractères bien différents et peu compatibles, ils vont apprendre à cohabiter ensemble pour la bonne cause. Tuer, tuer et tuer tous ceux qu’ils croisent sur leur chemin, avec une guitare, des armes, un sac plastique… Toute arme de proximité est bonne à prendre pourvu que le résultat soit là. Truffé de références, de punchlines bien placées et beaucoup d’humour, autant dans leurs interactions sociales que dans les tueries de masse. Bienvenue à Zombieland est le film culte de la décennie et une sacrée bonne pub pour les Twinkies.
The Voices – 2014
S’il ne faut en garder qu’un, ce sera celui là. The Voices est le film d’auteur par excellence du cinéma indépendant d’aujourd’hui. Tout est absolument parfait dans ce film inclassable qui allie comédie, thriller et horreur, excentricité, décalage et absurdité. Tout ce qu’on aime et que l’on attend, réalisé avec une grande maîtrise du sujet. Tout est travaillé dans la mise en scène, les décors, les costumes, les dialogues. L’histoire de Jerry incarné par Ryan Reynolds dans un rôle à contre emploi, d’un schizophrène anonyme en proie à des pulsions de meurtres. Marjana Satrapi nous embarque dangereusement sur le terrain de la pathologie, tout en gardant son humour et en rendant tout ceci bien plus regardable qu’une simple histoire de tueur en série. Ne comptez ni sur son chat, ni son chien pour le remettre dans le droit chemin.
La Cabane dans les bois – 2011
Dans son fond, La Cabane dans les bois, a tout du classique d’un film d’horreur. Une bande d’amis qui part en week-end dans une cabane au fond des bois et qui rencontre sur la route un garagiste qui ne donne pas vraiment envie qu’on s’y attarde. Mais dans sa forme, ce film contourne le genre, avec tout ce que l’on connait pour faire de cette comédie horrifique, une digne descendance de Evil Dead. À chaque moments du film, nous participons au même titre que les acteurs à la suite de leurs aventures. Avec un scénario intelligent, ce film établit les nouvelles règles d’un cinéma d’horreur, jusque-là très formaté.
Evil Dead 2 – 1987 
L’un des précurseurs dans le milieu de l’horrifique comédie sans lequel bon nombre de films n’existeraient pas. Suite évidente de Evil Dead 1, et faisant partie d’une trilogie, c’est sans conteste que c’est ce film Evil dead 2, qui suit les improbables aventures de Ash et de sa tronçonneuse, retient toute notre attention. Lui qui pensait simplement profiter de ses vacances en famille, va vite regretter d’avoir ouvert le fameux livre des morts, libérant toutes sortes de démons. Encore plus fou que le premier, et rempli de scènes devenues cultes, cet incontournable du genre est un régal encore aujourd’hui. Et n’oubliez pas, si votre main devient incontrôlable, Ash a des solutions pour vous.
Shaun of the Dead – 2004
Impossible de parler de comédies horrifiques sans parler de Shaun of the Dead, qui est peut-être le film de zombies des années 2000 le plus décomplexé qui soit. Rien n’est pris au sérieux dans ce film résolument culte où cette fois, la comédie l’emporte sur l’effroi. En même temps, comment réagir différemment quand du jour au lendemain, le monde tel qu’on le connait bascule dans une invasion sans précédent. Shaun, un looser comme on les aime, qui ne savait alors que faire de sa vie, va se servir de ses capacités de geek pour rétablir ce monde en perdition et lui donner un nouveau sens.
Détention – 2011
Présenté pour la première fois en cloture du PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival), Détention est une claque autant visuelle que sonore. Avec un scénario sorti de nulle part mais tellement recherché, cet ovni réinvente à sa façon le slasher. Et qui de mieux qu’une bande d’adolescents retenus en détention pour renouer avec le genre (attention scène mythique). Avec une introduction des plus alléchantes, doté d’un générique exceptionnel, Détention nous embarque dans cette aventure décalée bourrée de références, de couleurs, d’esthétisme fou, de culture pub mais surtout de culture geek.
Happy Birthdead – 2017
Avec la mort en boucle le jour de son anniversaire, Happy Birthdead propose un concept qui ne manque pas de souffle et qui revisite le slasher, dans la même veine que Détention ou même Scream, sans oublier Un jour sans fin, la référence non cachée de ce petit film d’horreur. L’héroïne inconnue (mais qui reprend son rôle dans la suite Happy Birthdead 2 you) est attachante, pétillante, charismatique et drôle, et insuffle véritablement ce qui manque à beaucoup de films aujourd’hui. Un slasher original et malin qui se fait plaisir, avec une accumulation de morts plus drôles les unes que les autres et qui relativise sur le sujet sans prétention.
Jennifer’s Body – 2009
Ne vous fiez pas aux apparences, derrière son air de teenage movie à bimboland, Jennifer’s Body cache un petit film de genre assez original et un scénario bien ficelé, qui revisite le film de vampires et de possession. Megan Fox est pour une fois très convaincante en mangeuse d’ado prête à tout pour se faire sucer le sang et joue parfaitement la carte de la meilleure amie populaire. Un film de genre qui ne se prend pas au sérieux et qui, 10 ans après, nous fait encore regretter cette chanson si joliment fredonnée tout du long. La vengeance est un plat qu’elle mange chaud, très chaud.
Watch Out – 2016
Extrêmement sympathique, Watch out manie habilement l’humour et la violence du propos, tout en gardant la nostalgie de Noël et de son innocence d’enfant. Vous ne referez plus jamais du babysitting comme avant, à moins de vérifier les antécédents ou les intentions des enfants que vous gardez. Les effets sont là, les acteurs sont bons, c’est stressant et un peu malsain et rend un hommage évident à Scream et Maman j’ai raté l’avion. Un petit film d’horreur à petit budget, parfait pour passer les fêtes de fin d’année sous la couette, avec un téléphone a porter de main, un taser, un couteau… Prenez tout ce dont vous avez besoin pour survivre.
Jusqu’en enfer – 2009
Sam Raimi, le père fondateur de l’horrifico-comédie poursuit son ascension et réitère dans son domaine de prédilection avec Jusqu’en enfer, qui allie second degré et horreur avec une parfaite maîtrise du scénario et de la mise en scène. Une employée de banque se fait ensorceler par une sorcière à qui elle refuse un crédit à la consommation. À la simple vue d’un bouton de veste, sa vie va basculer et devenir un véritable enfer dont elle seule devra en trouver l’issue. Éviter les visions macabres et survivre au lendemain font de ce film un conte moderne aux allures très rétro.
Tucker and Dale fightent le mal – 2010
Encore une fois, l’histoire se tient au milieu de la forêt, un lieu culte et approprié pour tout film d’horreur qui se respecte. Mais pour une fois, ce ne sont pas nos deux protagonistes Tucker et Dale qui vont être à l’origine de l’horreur, bien au contraire. Allant de quiproquo en quiproquo, ils vont se faire malmener par une bande de jeunes en vacances, persuadés que ces deux-là sont des tueurs en série. Eux qui étaient simplement venus retaper leur vieille bicoque vont malgré tout se transformer en tueurs opportunistes. Une comédie horrifique décalée qui contourne le genre de ses préjugés.
Severance – 2006
Pour une fois, des adultes sont à l’horreur. Toujours en bande parce qu’il est plus facile de combattre les méchants à plusieurs que seul. Severance, que l’on pourrait traduire par rupture psychologique, retranscrit ce moment où tout bascule pour ces employés. Envoyés ensemble se détendre pour un week-end paintball avec leur patron, ils vont devoir malgré eux s’amuser et survivre avec de vraies balles. Cela tombe bien puisqu’ils bossent tous pour une société de vente d’armes, mais entre la théorie et la pratique, l’écart est souvent très grand. Ce film très drôle et absurde, renouvelle le genre par la démonstration de scènes cocasses et nous prouve une fois encore que la vie a tout d’un terrain de jeu.
Warm Bodies Renaissance – 2013
Warm Bodies soulève la grande question de la dissociation du corps et de l’esprit. Parce que si notre zombie a du mal à s’exprimer (à travers des scènes très drôles en voix off), ses sentiments d’ex-humain, eux, sont bien réels. On pourrait se demander si ce film est une réponse intelligente et alternative à Twilight, la comparaison entre les deux est évidente, d’autant plus que la ressemblance des deux actrices principales est sans équivoque. Un film de zombie sensible et délicat, qui change la donne de ceux que l’on connait déjà. Et si la réponse à l’éradication de ce virus était la proximité des humains auprès des zombies pour renverser le processus et réchauffer ce petit cœur en décomposition, dans ce Roméo et Juliette des temps modernes.
