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Scout un jour, scout toujours : les valeurs du scoutisme en 4 films

20 février 2019
Par Héloïse R.
Scout un jour, scout toujours : les valeurs du scoutisme en 4 films

Louveteau, baladin, éclaireur… Si ces termes vous parlent, vous serez heureux d’apprendre que le 22 février, c’est la journée mondiale du scoutisme ! Plus qu’une activité, un véritable état d’esprit : les scouts doivent être obéissants, serviables et dégourdis. Des valeurs que certains films démontrent… à leur manière !

« Le scout obéit sans réplique et ne fait rien à moitié »

Moorise Kingdom

Si être scout, c’est reconnaître l’autorité et obéir aux règles établies, Sam et Suzy ne semblent pas avoir très bien intégrés cette valeur. Issus de l’imagination du réalisateur Wes Anderson, les deux adolescents, après être tombés amoureux et avoir conclu un pacte, s’enfuient, provoquant ainsi une belle pagaille ! Moonrise Kingdom nous plonge dans l’univers scout des années 60 et derrière un humour loufoque et des situations cocasses, aborde des thèmes profonds comme la découverte de soi, la famille, l’insouciance et les désillusions. Chaque personnage apporte son petit grain de folie au film : de Bruce Willis, en policier « triste et nigaud » à Bill Murray en père de famille complètement dépassé, sans oublier les deux jeunes acteurs principaux Kara Hayward et Jared Gilman, étonnants par leur maturité. Si l’on en attendait pas moins de Wes Anderson, la réalisation est tout de même impeccable et l’esthétique parfaitement étudiée, donnant au film l’aspect vintage et poétique qu’il lui fallait.



« Le scout est fait pour sauver et servir son prochain »

La haut

Russell, jeune scout, veut bien faire mais pas facile d’être serviable quand on a affaire à un vieux grincheux ! En sonnant à la porte de Carl, octogénaire grognon, le garçon ne s’imaginait certainement pas qu’il se retrouverait dans les airs, sur une maison suspendue par des ballons. Car, de son côté, Carl s’est décidé à larguer les amarres pour finir tranquillement sa vie dans des contrées sauvages d’Amérique du Sud. Si ses plans vont être légèrement bousculés par un Russell quelque peu envahissant et maladroit, dont les aptitudes de scout ne sont pas encore très au point, le retraité va redécouvrir l’attachement et reprendre goût aux aventures de la vie. Cet improbable duo va donner lieu à des scènes aussi drôles que touchantes qui font de Là-haut, un Disney-Pixar unique en son genre. Et pour ceux qui le regarderont en VF, sachez que celui qui prête sa voix au tout premier personnage principal âgé des studios Disney, n’est autre que le grand Charles Aznavour !



« Le scout est maître de soi : il sourit et chante dans les difficultés »

les aiguilles rouges

Jean-François Davy n’a pas oublié ses années scout et encore moins son été 1960 chez Les Aigles dont il a fait un film : Les Aiguilles Rouges. On le sait, adolescents et autorité ne font pas toujours bon ménage, et lorsque le chef de troupe nous a dans le collimateur, on peut vite se retrouver à randonner pendant 3 jours dans la montagne. Dans ce film, rien n’est inventé, tout a eu lieu : de ce groupe de jeune que tout oppose, à cette expédition punitive en passant par les disputes et accidents. Scout ou pas, perdu dans les montagnes avec une équipe de bras cassés, n’importe qui aurait du mal à sourire et siffloter. Mais le scoutisme, c’est aussi cela : se dépasser, aller au-delà de ses limites pour grandir (non, Koh-Lanta n’a rien inventé). Dans ce film, la montagne, bien plus qu’un décor, devient un personnage à part entière et symbolise le passage à l’âge adulte.

« Le scout est l’ami de tous et le frère de tout autre scout »"Scout

Être chef scout demande de l’autorité, du charisme et de la patience, autant de qualités que Jean-Baptiste Foucret n’a pas. Et comme le hasard ne fait pas toujours bien les choses, il se voit assigner un groupe de jeunes scouts particulièrement teigneux et bien décidés à lui faire vivre un enfer. Cependant, il suffit parfois de n’avoir qu’une seule corde à son arc pour se faire respecter alors, quand notre chef scout complètement dépassé prouve qu’il peut faire preuve de réactivité, les jeunes trublions changent vite d’avis. Gérard Jugnot endosse la double casquette de réalisateur-acteur dans Scout Toujours et aborde avec dérision les valeurs du scoutisme : le film a beau dater de 1985, les blagues fonctionnent toujours. Parole de scout !

Scout toujours 2

Article rédigé par
Héloïse R.
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