Événement : Voici enfin la sortie des 3 chefs d’œuvres de Peter Jackson en version longue, remasterisés dans un magnifique écrin ! Un blu-ray qui fera date puisqu’il est d’ores déjà qualifié comme le plus beau blu-ray jamais sorti, au dessus d’Avatar ! Indéniablement, cette édition spéciale, attendue comme le messie par les fans, ne doit pas vous faire hésiter une seconde de plus sur l’achat d’un lecteur blu-ray !
Événement : Voici enfin la sortie des 3 chefs d’œuvres de Peter Jackson en version longue, remasterisés dans un magnifique écrin ! Un blu-ray qui fera date puisqu’il est d’ores déjà qualifié comme le plus beau blu-ray jamais sorti, au dessus d’Avatar ! Indéniablement, cette édition spéciale, attendue comme le messie par les fans, ne doit pas vous faire hésiter une seconde de plus sur l’achat d’un lecteur blu-ray ! Ce coffret contient :
* 6 blu-ray soit 2 blu-ray par film !
* Environ 3 heures de film supplémentaires par rapport à la version ciné !
* Qualité de son et d’image optimales !
* 3 DVD par film : 26 heures de suppléments en VOST !
* Commentaires audio de l’ensemble de l’équipe du film
* Documentaires réalisés par Costa Botes
* Les 6 appendices de la trilogie !
ATTENTION : Une Édition Spéciale Fnac de ce fabuleux coffret est disponible uniquement dans les magasins. Elle contient un DVD supplémentaire de la masterclass de Peter Jackson, tournée en 2002 lors de la sortie en salles des Deux tours. Les quantités sont limitées, dépêchez-vous !!!
La Communauté de l ‘Anneau :
Le hobbit Frodon hérite, un peu par accident, d’un anneau. Loin d’être anodin, cet objet possède un pouvoir énorme. En effet, il permettrait à Sauron et ses forces du Mal de régner sur toute la Terre du Milieu. Frodon en compagnie de nains, d’elfes, hommes et magiciens, partira cacher l’anneau unique en lieu sur. La compagnie doit non seulement combattre l’armée des Orques maléfiques mais aussi les dissensions internes et l’influence corruptrice qu’exerce l’anneau lui même.
Un des plus grands titressde la littérature Fantasy, la trilogie dense et épique de Tolkien, adaptée par un jeune réalisateur néo zélandais, plus connu pour ses délires gores ! Eh bien oui et le résultat est à la hauteur de ce projet réputé inadaptable ! Le respect absolu de l’œuvre de Tolkien, la passion de Peter Jackson pour son sujet se sent à chaque plan. Et ce dans un souci du détail effarant ; Admirez les maisons des hobbits, les paysages somptueux, le soin extrême apporté aux races peuplant la terre du milieu, à leur contrées. La musique de Howard Shore apporte une dimension mélancolique à l’ensemble. On est littéralement transportés, happés par cette quête. C’est un film merveilleux, d’une rare puissance évocatrice, épique. La complexité narrative évite le piège de l’illustration fidèle.
Les deux tours:
La Communauté est séparée en trois : Frodon, Sam, suivis par Gollum, essaient de rentrer dans le Mordor. Aragorn, Gimly et Legolas vont au royaume de Théoden pour libérer leur roi de l’emprise de Saroumane. Pendant ce temps, Merry et Pippin, ayant échappé à leur agresseur, se retrouvent dans une bien étrange forêt.
Comme dans le livre, cet opus suit le découpage de l’intrigue en 3 parties distinctes. Il fonctionne ainsi par séquences alternatives, passant constamment entre les 3 histoires. L’attention est ainsi accrue, notre curiosité en éveil. Pourtant, deux axes prédominent. On passe rapidement sur les arbres qui parlent, partie faiblarde par rapport à la majesté de l’ensemble. Et on s’attache au destin de Frodon, Sam et le personnage majeur, Gollum, crée en performance capture, visuellement bluffant mais surtout habité par la performance d’Andrew Serkis. Tantôt schizophrène, malsain et dangereux (!), tantôt martyrisé et en quête de rédemption. Sans oublier la quête principale, celle de l’anneau, menée par un Frodon dont le comportement physique et moral se dégrade nonobstant le dévouement sans faille de son plus fidèle compagnon. Ensuite, c’est la dimension arthurienne du trio Théoden-Eowyn-Aragorn avec l’image paternaliste du roi qui rayonne de toute sa force, l’esprit chevaleresque qui prédomine dans cette partie. Sans oublier le morceau de bravoure que constitue la bataille du gouffre d’Helm ! La tension est à son paroxysme, 40 minutes de bataille ; une nuit d’angoisse, de désespoir total pour les hommes à la vue de ce combat désespéré. Cette bataille permet à chacun de révéler sa force intérieure, de repousser ses limites physiques. Du grand art !
Le retour du roi :
Alors que Sauron lance ses armes à l’assaut de la terre du milieu, Gandalf et le roi Theoden réunissent leur force pour défendre la capitale du Gondor. Aragorn réclame son trône et fais appel à l’armée des morts pour remporter la bataille. Pendant ce temps, Frodon et Sam traversent le Mordor pour aller détruire l’anneau unique à la montagne du destin.
Peter Jackson conclut en toute beauté. Final spectaculaire, visuellement puissant. Des cavernes du Mordor aux murailles étincelantes de la vertigineuse Minas Tirith, Le retour du roi impressionne. Les aventures haletantes et les batailles épiques se succèdent autour du concept d’amour et d’amitié fraternelle entre nos héros humains, elfes, nains et hobbits. Mise en scène tout aussi spectaculaire que les deux tours. L’écriture riche et poétique de Tolkien est remarquablement retranscrite ; la grande bataille de Minas Tirith dépasse les limites et éblouit de par ses décors fascinants. L’intensité monte. La fin déçoit un peu, à cause de ces atermoiements sentimentaux et larmoyants mais fidèle au livre. Une goutte d’eau dans un océan qui regorge de défis cinématographiques hallucinants pour ce projet dantesque !
Tolkien a écrit Le Seigneur des anneaux au siècle dernier, Peter Jackson l’aura transmis , de manière magistrale, aux générations futures.