Lucile de Pesloüan sera de retour en librairies le 6 septembre avec un premier roman baptisé Tout brûler dans lequel l’autrice raconte l’omerta familiale autour d’un inceste. Le livre concoure actuellement pour le Prix du Roman Fnac 2024.
L’Éclaireur continue son tour d’horizon des livres sélectionnés à l’occasion du Prix du Roman Fnac 2024 avec, cette fois-ci, Tout brûler (La Ville Brûle) de Lucile de Pesloüan. Dans ce roman, l’autrice française raconte la trajectoire de Stella et plus particulièrement son choix de briser le silence autour des traumas dans sa famille.
30 ans après les faits, la jeune femme va décider de porter plainte afin de dénoncer les abus, l’inceste, ainsi que l’omerta qui entoure les victimes et les agresseurs. Néanmoins, sa vie va basculer quand c’est elle qui aux yeux de sa famille et de la société, apparaît comme une figure du mal, prête à tout réduire en cendres.
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Un premier roman brûlant
Avec Tout brûler, Lucile de Pesloüan promet de faire parler d’elle à l’occasion de la rentrée littéraire grâce à un roman incisif sur l’inceste qui rappelle évidemment le succès, l’année passée, de Triste Tigre (POL) de Neige Sinno, finaliste du Prix Goncourt 2023 et lauréate du Prix Femina.
À travers un style d’écriture unique, Lucile de Pesloüan offre un roman à la forme poétique, qui dénonce la violence des abus, et la loi du silence, deux ans après avoir publié l’ouvrage adolescent Une année pour toujours (2022, Talents Hauts).
Bien que Tout brûler soit son premier roman, l’autrice s’est à plusieurs reprises essayée à l’écriture avec notamment le roman graphique Pourquoi les filles ont-elles mal au ventre ? (Hachette Romans), manifeste féministe qui dénonçait le poids des normes sociales et des discriminations dont souffrent les femmes, depuis leur enfance jusqu’à l’âge adulte. Premier succès de l’autrice, grâce auquel elle remportera, en 2018, le prix Espiègle au Canada, ce récit sera suivi de J’ai mal et pourtant, ça ne se voit pas (2018, Isatis), récit choral sur la dépression et les troubles psychiatriques, ainsi que de C’est quoi l’amour ? (2020, Isatis).
L’œuvre de Lucile de Pesloüan apparaît ainsi fondamentalement engagée, l’autrice s’emparant de sujets aussi forts qu’intimes. Nul doute que ce premier roman devrait faire du bruit au moment de sa sortie le 6 septembre prochain en librairies. Qui sait, également, Tout brûler figurera peut-être parmi les finalistes du Prix du Roman Fnac dont les noms seront dévoilés le 5 septembre prochain, avant la divulgation du lauréat, le 24 septembre, qui succèdera alors à Jean-Baptiste Andrea et son désormais célèbre, Veiller sur elle (L’Iconoclaste).
Tout brûler de Lucile de Pesloüan, publié aux éditions La Ville Brûle, le 6 septembre en librairies.
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