Cela fait plus de 30 ans que Dany Brillant nous est apparu en chantant son amour pour une certaine Suzette. Amoureux de jazz, de swing, de salsa et de chanson française, Dany Brillant n’a jamais été un chanteur à la mode : c’est en étant intemporel que la carrière de ce latin perdure. Ce petit gamin de Tunis qui a parcouru le monde pour ensoleiller ses chansons de rythmes et de couleurs et nous faire voyager est de retour avec un opus très seventies. On vous dit tout.
Nostalgie quand tu nous tiens
Pour son retour dans les bacs, Dany Brillant ne s’attache pas à un style ou à un artiste mais à une époque, les seventies (les années 1970 si vous préférez). Pourquoi cette décennie lorsque l’on sait que l’artiste serait plutôt enclin à avoir la nostalgie des années 50, avec ses crooners et son cinéma (notamment le cinéma italien qu’il affectionne par-dessus tout) ?
« Les années 70 furent pour moi une parenthèse enchantée où tout m’éblouissait, la chanson, le cinéma, la liberté. J’étais un enfant mais j’avais un sentiment, celui d’être heureux. »
Cet album voit ses prémices en février 2022 : Dany Brillant chante Aznavour en tournée à la suite de son album consacré à l’artiste. Le lendemain du Palais des Sports, coup de téléphone de son frère qui lui annonce qu’il est malade.
Ni une, ni deux, Dany décide de se battre avec lui. Ils discutent de leur enfance et des séries qu’ils regardaient comme Amicalement vôtre, Mannix, Chapeau Melon et bottes de cuir. De plus, ils se mettent à écouter les disques de leur époque. Au fil du temps, la nostalgie de ces années remonte et ils en viennent à se dire qu’ils étaient heureux en ce temps-là. Les années 70 symbolisent la liberté, la joie de vivre, la créativité, une société sans chômage : c’est Joe Dassin, Jacques Dutronc, James Brown ou Tom Jones. C’est l’après mai 68 : tout semble possible.
Ce sont ces passages sombres de sa vie en opposition avec ce revival sentimental qui lui donnent l’idée de célébrer cette période à sa manière pour son nouvel opus. Contrairement à l’esprit de Saint-Germain qui l’a souvent inspiré et qu’il n’a pas connu, les années 70, il était en plein dedans.
Comme vous pouvez vous en douter, Seventies est festif, enjoué, éclatant. Vous me direz, Dany Brillant l’a toujours été. Certes. Il va falloir pousser les meubles et investir les pistes de danse, car l’entertainer est de retour avec ses rythmes sentant bon la soul, le funk et la pop de l’époque, ses orchestres étincelants et flamboyants.
Son album le plus autobiographique
Cet opus enchanteur, charmeur qui a parfois autant de sex-appeal que des titres de Tom Jones (Delilah) ou James Brown, sonne différemment. Cet album, dont il signe paroles et musiques, est le plus autobiographique qu’il propose. Il y parle d’amour bien sûr, mais pose également une réflexion sur la société ou les réseaux sociaux, autant de thèmes qui questionnent le chanteur.
Il explore notre époque, terne et pesante, en empruntant la nonchalance, l’allégresse et l’insouciance des années 70.
Comme il l’explique : « on était après Mai 68, en pleine révolution poétique, sociologique et philosophique avec Georges Moustaki, Maxime Le Forestier ou Michel Fugain – Fugain le sommet de la joie par la musique… Au fond, j’ai toujours rêvé de paroles de Jean Ferrat sur une musique de Claude François : un mélange de mélodies très Rive gauche sur des rythmes à la James Brown, quand le Quartier latin se frotte à la musique Soul du jazz et Soul. Un peu ce qu’avaient commencé à faire Nino Ferrer ou Jacques Dutronc au début des années 70.«
Avec cet album, il ouvre plus que jamais la porte de l’intime avec beaucoup de sincérité. Seventies peut se voir comme une confession.
Dans Merci maman, il parle de sa mère, de la perte de ses racines et sa force pour élever, dans tous les sens du terme, ses fils. A mon frère est une chanson sur son frère disparu extrêmement touchante. Dans Mon amour, tu vis toujours en moi, il parle d’un homme largué qui croit encore et toujours que sa bien-aimée va revenir.
Plus sociétales, certaines chansons abordent le manque de romanesque avec la multiplication des sites de rencontres (Je préférais comme on s’aimait avant) ou cette toile d’araignée géante qu’est devenu internet avec ses bons et mauvais côtés (Internet). Dans Dieu a besoin des hommes, il reformule ce triptyque Dieu, Homme, Jardin.
Plus léger enfin, C’est bon de se retrouver est un titre sur le plaisir de se revoir et de partager : une chanson au ton post-covid, confinement et compagnie.
Le clin d’œil aux années 70 se fait aussi par sa reprise de Delilah, un titre emblématique de Tom Jones.
Cette joie de vivre, ce côté festif qu’il insuffle à son nouvel album constituent une suite logique à sa démarche depuis le début de sa carrière : donner du bonheur à l’auditeur et lui faire oublier l’espace de quelques minutes ses soucis.
Seventies sera joyeux, léger, radieux, distrayant, ou ne sera pas. C’est dit.
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Nostalgie quand tu nous tiens
Pour son retour dans les bacs, Dany Brillant ne s’attache pas à un style ou à un artiste mais à une époque, les seventies (les années 1970 si vous préférez). Pourquoi cette décennie lorsque l’on sait que l’artiste serait plutôt enclin à avoir la nostalgie des années 50, avec ses crooners et son cinéma (notamment le cinéma italien qu’il affectionne par-dessus tout) ?
« Les années 70 furent pour moi une parenthèse enchantée où tout m’éblouissait, la chanson, le cinéma, la liberté. J’étais un enfant mais j’avais un sentiment, celui d’être heureux. »
Cet album voit ses prémices en février 2022 : Dany Brillant chante Aznavour en tournée à la suite de son album consacré à l’artiste. Le lendemain du Palais des Sports, coup de téléphone de son frère qui lui annonce qu’il est malade.
Ni une, ni deux, Dany décide de se battre avec lui. Ils discutent de leur enfance et des séries qu’ils regardaient comme Amicalement vôtre, Mannix, Chapeau Melon et bottes de cuir. De plus, ils se mettent à écouter les disques de leur époque. Au fil du temps, la nostalgie de ces années remonte et ils en viennent à se dire qu’ils étaient heureux en ce temps-là. Les années 70 symbolisent la liberté, la joie de vivre, la créativité, une société sans chômage : c’est Joe Dassin, Jacques Dutronc, James Brown ou Tom Jones. C’est l’après mai 68 : tout semble possible.
Ce sont ces passages sombres de sa vie en opposition avec ce revival sentimental qui lui donnent l’idée de célébrer cette période à sa manière pour son nouvel opus. Contrairement à l’esprit de Saint-Germain qui l’a souvent inspiré et qu’il n’a pas connu, les années 70, il était en plein dedans.
Comme vous pouvez vous en douter, Seventies est festif, enjoué, éclatant. Vous me direz, Dany Brillant l’a toujours été. Certes. Il va falloir pousser les meubles et investir les pistes de danse, car l’entertainer est de retour avec ses rythmes sentant bon la soul, le funk et la pop de l’époque, ses orchestres étincelants et flamboyants.