Sortez les pop-corn, Massacre à la tronçonneuse débarque sur Netflix pour son neuvième film. Une suite directe, presque 50 ans jour pour jour, qui donne un bon coup de sang dans la franchise. On ne peut que faire le comparatif avec Halloween de John Carpenter de 1978 qui dernièrement s’est remis à traquer son tueur légendaire dans une suite. Espérons que le résultat soit aussi bien.
Massacre à la tronçonneuse, une franchise bien exploitée
Amorcé en 1974 par Tobe Hooper, Massacre à la tronçonneuse est l’une des références du Survival. Un premier volet suivi de huit autres par la suite. Trois suites directes du premier, Massacre à la tronçonneuse 2 aussi de Hooper (1986), Massacre à la tronçonneuse 3 Leatherface de Jeff Burr (1990), puis Massacre à la tronçonneuse nouvelle génération de Kim Henkel en 1994, pour ne pas couper à la tendance de ce genre en mode dans les 90s. Viennent après deux très bons remakes dans l’air du temps, que je vous conseille fortement, avec Massacre à la tronçonneuse de Marcus Nispel (2003), et Massacre à la tronçonneuse le commencement de Jonathan Liebesman (2007). Texas Chainsaw de John Luessenhop en 2013 inspiré par la technologie 3D, dont l’histoire reprenait la descendance des Sawyers et le petit dernier, Leatherface de Julien Maury (2017), prequel aux films, qui nous en apprenait plus sur les origines du tueur.
Comme un air de déjà vu
Comme pour la nouvelle trilogie de la franchise Halloween (Halloween en 2018, et Halloween Kills en 2021 et prochainement Halloween Ends) de David Gordon Green, qui elle, a su bénéficier d’une sortie cinéma, Massacre à la tronçonneuse 2022, reprend la même signature, en jouant la carte de la suite directe, oubliant les 7 autres films entre eux deux. Comme Jamie Lee Curtis avait attendu 40 ans pour assouvir sa vengeance envers Michael Myers (Nick Castle depuis 1978), c’est une survivante de 1974, probablement celle que l’on voit à la fin du film de Hooper à l’arrière du truck, qui attend 48 ans plus tard de remettre la main sur son bourreau. Malheureusement pour cette franchise, ce n’est pas la même actrice qui reprend ce rôle, peut-être aussi parce que à la fin du premier, on pensait qu’elle ne s’en sortirait pas… On verra bien comment l’intrigue autour de ce personnage sera présenté. Ce ne sera pas non plus Gunnar Hansen portant la tronçonneuse, ce dernier étant décédé en 2015.
Une ère nostalgique du reboot et des suites horrifiques
Une franchise qui continue de fasciner, comme beaucoup d’autres dans les sous-genres. Appréciées du grand public, ces films continueront d’attirer de nouveaux curieux comme les plus nostalgiques. Ce n’est pas un hasard si Scream récemment, Halloween ou même Saw, continuent de produire, même pour Netflix dans ce cas précis. Pas besoin de pub, puisque l’on aura toujours envie de voir ces films et même si au bout du compte après 9 films, on commence à connaître le principe, il y a cet attachement aux personnages qui finit par prendre le dessus. Peu importe le contenu et la finalité, le plaisir est de voir une nouvelle fois les tueurs qui ont marqué les esprits de toutes les générations.
Synopsis
Dans l’ensemble, on reste dans le classique : une bande de copains, Melody (Sarah Yarkin), Lila (Elsie Fisher) Dante (Jacob Latimore) et Ruth (Nell Hudson), se rendent au Texas pour lancer une nouvelle entreprise. Bien évidemment au Texas, il n’y a qu’un endroit où le cauchemar réside et c’est bien entendu dans la maison des Sawyers. Heureusement pour nous, c’est là que file tout droit notre bande sans le vouloir, dans la gueule du loup. Leatherface (Mark Burnham) à leur trousse, ils seront bientôt accostés par Sally Hardesty (Olwen Fouéré), ultime survivante qui attend patiemment sa vengeance et qui on l’espère, tranchera dans le vif. Comme pour Scream, la relève est assurée coté réalisateur avec David Blue Garcia aux commandes. Tobe Hooper comme Wes Craven ne sont plus, mais cela n’empêche par la franchise de perdurer… Reste plus qu’à voir si l’hommage est préservé.