Artiste passionné et talentueux, Alban Claudin, dont le premier album est sorti le 26 mars 2021 a accepté de se prêter au jeu du portrait chinois. Découvrez combien cet artiste est passionnant.
Alban Claudin partage un petit mot pour la sortie de son premier album It’s a long way to Happiness
Si vous étiez un animal ?
Le lion ! Je suis lion ascendant lion et même si je n’y connais pas grand chose en astrologie, quand je lis les caractéristiques de ce signe, je m’y retrouve. J’aime aussi qu’en fonction des différentes allégories et légendes, le lion puisse être un animal docile ou redoutable. Enfin, le lion a été représenté par mes deux peintres préférés : Eugène Delacroix et Le Douanier Rousseau.
Si vous étiez une fleur ?
Je suis obligé de répondre le Dandelion (dent-de-lion ou pissenlit en français) en référence à mon premier single. Cette fleur qui a pour symbolique l’espoir, ressemble à un petit soleil, puis à un moment on peut souffler dessus et elle s’envole, mais elle reviendra l’année suivante, comme un éternel recommencement.
Si vous étiez un arbre ?
J’aime le saule pleureur, non pas pour le côté drama mais parce qu’en plus d’être beau et singulier, j’aime qu’il soit obligé d’aller puiser vers le bas (le passé), des choses essentielles (l’eau) pour évoluer et grandir ( le futur, la sagesse).
Si vous étiez une saison ?
Le printemps car c’est la saison du désir, du renouveau : les choses sont mouvantes. J’aime aussi l’automne pour ses teintes, et c’est également une saison mélancolique. Je trouve l’été et l’hiver plus ennuyantes, en plus je n’aime pas les extrêmes.
Si vous étiez un paysage ?
J’aimerais répondre une forêt tropicale, mais ma musique serait plutôt représentée par des collines surplombants une vallée, avec une rivière et un point de vue sur une ville. On pourrait se placer là, avoir un point de vue dégagé et observer la vie avec un peu de hauteur. On aurait alors accès à un espace vaste et très naturel, on y verrait l’activité humaine en fond, et les courbes des paysages y seraient douces et harmonieuses.
Si vous étiez une devise (dicton) ?
J’ai récemment découvert : « If it’s costs you your peace, it’s too expensive ».
Si vous étiez un adjectif ?
Passionné ! Sans aucun doute. Je suis très énergivore ! Dans tout ce que j’entreprends, que ce soit le travail, dans un projet, dans une relation. Je ne fais pas les choses à moitié ! Même quand je passe l’aspirateur je suis passionné !! Je fais tout dans l’excès.
Si vous étiez une couleur ?
Le bleu, qui est à mon sens la couleur de l’espoir. Le bleu c’est le ciel et l’eau, qui sont synonymes d’évasion !
Si vous étiez une émotion ?
La mélancolie heureuse. Le terme portugais « saudade » définit précisément cette émotion. Pour moi c’est, encore une fois, puiser dans le passé pour mieux évoluer. C’est aussi transformer les drames d’hier en choses plus légères, qui sont là avec nous mais, modelables, non figés, mouvantes. Ce qui est bien avec le passé et les souvenirs c’est qu’on en fait ce qu’on veut !
Si vous étiez une odeur ?
L’odeur du bois fraîchement travaillé (scié, raboté, dégauchi). Mon père qui est batteur, est également menuisier, et j’ai grandi avec cette odeur. Elle me replonge directement en enfance.
Si vous étiez un hashtag ?
#mma . Je passe beaucoup de temps à regarder des résumés de combats et des entraînements de MMA sur Instagram. Je trouve cette violence dans les règles de l’art finalement beaucoup plus douce que celle qui prolifère constamment par les donneurs de leçons, les actualités, les médias…
Si vous étiez une personnalité artistique ?
Haruki Murakami. Je suis touché par sa poésie, sa relation au fantastique et à la nature. J’aime son humour également. Enfin, j’aime que son oeuvre soit accessible et populaire.
Si vous étiez une personnalité historique ?
Astérix car étant imberbe, j’ai toujours rêvé de porter la moustache !
En mot de la fin, qu’aimeriez-vous dire à celles et ceux qui ne vous connaissent pas afin qu’ils aient la curiosité d’écouter votre art ?
On a tous besoin de classer la musique en styles. Ce qui est drôle c’est que pour les amateurs de musique classique je fais de la pop, de la variété au piano, et, pour le grand public, je fais de la musique classique. C’est une belle récompense car je ne me suis jamais embêté avec ce genre de codes, et si je peux amener des gens qui n’écoutent pas de « musique classique » à en écouter, et vice versa, alors j’aurais réussi en partie mon pari qui est de toucher des auditeurs de tous horizons, peu importe ce qu’ils écoutent comme musique.
