Dévoilé sous le nom de Project Athia lors d’un showcase PS5 en juin 2020, Forespoken est un action-RPG en monde ouvert particulièrement ambitieux et pensé pour la next-gen. Retrouvez notre test et toutes les informations sur le titre édité par Square Enix, qui sort le 24 janvier 2023.
>> Forspoken est déjà disponible !
Notre Test
Un peu éclipsée par la hype incandescente qui accompagne l’arrivée prochaine d’une aventure d’apprentis sorciers, l’une des plus grosses productions de ce début d’année s’apprête à débarquer, avec la sortie de Forspoken le 24 janvier 2023. Développé par Luminous Productions et édité par Square Enix, Forspoken a lui aussi sa dose de magie, et d’arguments pour séduire de nombreux joueurs et joueuses.
Après une preview plutôt enthousiasmante, plus rassurante sur le scénario et le niveau d’écriture que sur le gameplay, il est temps de découvrir l’intégralité du jeu, au travers d’un test réalisé sur PS5.
Gangs of New York
Baladée de famille d’accueil en famille d’accueil tout au long de son enfance, Frey Holland démarre sa vie de jeune adulte à New York. Sans éducation ni patrimoine, la voilà contrainte de se lier à de sombres affaires, qui la mèneront plus souvent devant les tribunaux que sur les chemins du bonheur, pour gagner sa croûte et espérer s’échapper d’une société qui ne veut plus d’elle. Mais alors qu’elle arrive tant bien que mal à amasser suffisamment de cash pour quitter New York et démarrer une nouvelle vie loin de ses problèmes, son passé la rattrape, et le gang qui lui réclame de l’argent se charge de réduire en cendres ce qui ressemblait à un dernier espoir…
Mais on le sait bien avant de lancer Forspoken pour la première fois. L’histoire ne se déroulera pas à New York, mais dans le monde d’Athia, dans lequel se retrouve projetée Frey après avoir mis la main sur un bracelet qui semblait bien trop précieux pour traîner sur sa route par hasard. Après une petite d’heure d’une introduction réussie, qui nous donne une bonne idée de la personnalité de notre héroïne, nous voilà donc transporté à Athia, un monde aux apparences féeriques, dans un contraste suffisamment saisissant par rapport à la nuit new-yorkaise pluvieuse que l’on vient de quitter, pour que l’on considère ça comme une péripétie heureuse dans la terrible existence de Frey.
Sans famille ni proches à regretter, à l’exception d’un petit chat qu’on aura pris le soin de laisser entre de bonnes mains, la prophétie espérée du nouveau départ semble s’ouvrir sous les meilleurs auspices. D’autant que pour une fois, Frey n’est pas seule. Le fameux bracelet, Krav, a la bonne idée de parler, et d’en savoir beaucoup sur ce nouveau monde, qu’il a très bien connu avant de se retrouver transformé en bijou. L’occasion pour nos deux protagonistes d’appendre à se connaître, au travers de dialogues bien écrits et surtout très bien interprétés par Ella Balinska et Jonathan Cake.
D’ailleurs, si vous n’avez pas absolument besoin du doublage français pour des raisons d’accessibilité (d’où l’importance qu’il existe, malgré tout !), on vous invite vraiment à conserver la version originale, nettement plus réussie et convaincante. Et plus d’être fluides et naturels, les dialogues entre les deux partenaires sont souvent drôles, en utilisant régulièrement le même procédé, à savoir que Krav ne comprend pas les références de Frey, New-Yorkaise ultra connectée du 21ème siècle.
Dans son ensemble, l’écriture de Forspoken est probablement l’une des plus grandes réussites du titre, tant par la qualité des dialogues que par la douceur avec laquelle se mêlent les différentes intrigues, pourtant d’un classicisme décevant. Celle de Frey d’abord, qui une fois attaquée par un immense dragon comprend vite qu’elle était mieux lotie dans son appartement miteux, et celle des habitants d’Athia, dévastés par un phénomène de Brume qui détruit tout sur son passage, et qui n’a mystérieusement aucun effet sur notre héroïne.
Tout le début de l’aventure, les 5-6 premières heures environ, sont très guidées par la narration et par une mise en scène qui n’hésite pas à reprendre le contrôle régulièrement pour que les présentations du contexte soient complètes avant de nous envoyer en vadrouille dans cet immense monde ouvert. Il faudra donc s’armer d’un peu de patience avant de pouvoir profiter de la liberté de déplacement offerte par le jeu, ce qui aurait pu se révéler frustrant si la narration n’avait pas été à la hauteur. En réalité, on ne voit pas vraiment le temps filer, et on se retrouve rapidement dans la magnifique capitale du monde d’Athia, Cipal, qui comme la plupart des décors du jeu, brille par l’immensité de ses bâtisses.
En ce qui concerne la structure du jeu, on reste sur du grand classique du RPG en monde ouvert. Une trame principale vous accompagnera jusqu’au bout de l’histoire, et de nombreuses quêtes secondaires, appelées « détours », qui peuvent être données par des habitants, ou même pas des petits chats, et dont l’écriture ou l’intérêt est assez variable. Notez que certains Détours disparaitront avec l’avancée de l’histoire principale. Si vous souhaitez absolument tout voir et tout faire, il faudra veiller à ne pas aller trop vite. D’autres objectifs secondaires sont répartis partout dans le grand terrain de jeu qu’est le monde d’Athia. Ca tombe bien, l’une des promesses du titre est une belle exploration, renforcée par les mécaniques de parkour pour se déplacer en toute fluidité.
Exploration, parkour, combats, un gameplay riche mais brouillon
L’un des premiers pouvoirs dont va profiter notre héroïne, c’est sa capacité à se déplacer très rapidement dans l’environnement du jeu, en glissant sur le sol, à la manière de ce que l’on a pu voir récemment dans Solar Ash, pour celles et ceux qui ont eu la bonne idée d’y jouer. Et s’il n’y a absolument rien à redire sur le plan technique, qui est parfaitement exécuté, ce qui implique un chargement des décors aussi rapide que les déplacements, on est en revanche moins convaincu par ce que le parkour apporte en termes de gameplay.
Les déplacements sont fluides, la sensation de vitesse est bonne, et d’évidence, se déplacer dans le monde d’Athia est un plaisir assez jouissif, mais dont on se lasse assez vite, tant on reste passif en tant que joueuse ou joueur. Bien que le terrain de jeu soit suffisamment escarpé et bien designé pour que l’on ait souvent envie de tester les capacités de notre héroïne à franchir tel ou tel obstacle, il faut attendre trop longtemps avant de vraiment ressentir une progression technique au fur et à mesure de l’avancée dans le jeu, et c’est vraiment dommage.
Pourtant, ce ne sont pas les points d’intérêt qui manquent sur la carte pour nous encourager à la parcourir de fond en comble. L’emplacement de chacun des coffres d’une région est indiqué très rapidement, et si l’on ajoute à cela les objectifs secondaires disponibles un peu partout, en plus de l’objectif principal et des repères dans lesquels Frey peut se reposer (et qui servent de point de téléportation rapide), ça fait vraiment beaucoup. Un défaut assez fréquent dans ce genre de jeu, que Luminous Productions a eu la bonne idée de corriger en ajoutant une option pour rendre l’exploration beaucoup moins guidée.
Bien que les décors soient souvent très jolis, quand ils ne sont pas masqués par la fameuse Brume, et que les déplacements soient agréables, il est difficile de parler d’une vraie expérience d’exploration après avoir parcouru Athia pendant de longues heures. Et c’est notamment parce que l’excellente narration du jeu nous fait tenir un rythme assez soutenu d’actions et de missions à remplir. Les temps calmes sont rares, si bien que l’on a du mal à les consacrer à de la pure curiosité, tant il y a de choses à faire, à écouter, à lire. D’ailleurs, lorsque l’on pense aux expériences d’exploration les plus convaincantes ces dernières années, jamais la narration n’est un point central du jeu (BOTW, Elden Ring). Dans Forspoken, on a un peu l’impression que les développeurs n’ont pas voulu choisir entre les deux ingrédients. Résultat, l’un prend vraiment le pas sur l’autre.
Mais au-delà de ses coffres à ouvrir, de ses ressources à récolter et de ses petits donjons à parcourir, le monde d’Athia regorge surtout de vilaines créatures à tabasser. Que ce soit des animaux ou des humains, tous ont été corrompus par la Brume, et n’attendent que vos puissants sorts pour enfin être délivrés de leur destin macabre. Et des sorts à votre disposition, il y en a beaucoup. Plus de cinquante seront maîtrisables au fur et à mesure de l’avancée dans le jeu, même si l’on met un certain temps avant d’avoir accès aux magies d’eau et de feu, qui sont pourtant les plus impressionnantes visuellement.
Et si avoir autant de possibilité d’attaques et de techniques de soutien est évidemment réjouissant, on s’inquiétait beaucoup sur la fluidité des commandes et la maniabilité de tout ce florilège de sorts. Sur ce point, et même s’il faut un certain temps avant d’être à l’aise, on peut noter une jolie réussite, avec des commandes instinctives et réactives. Avec les deux gâchettes de droite, on gère les sorts d’attaque, et avec les deux gâchettes de gauche, les sorts de défense. L’une des gâchettes active une roue qui nous permet de choisir le sort souhaité pendant que l’action se déroule au ralenti, et l’autre permet d’envoyer le sort en question.
Dans Forspoken, il faut distinguer deux sortes d’affrontements. D’abord les combats classiques, face à plusieurs ennemis qui vous barreront la route. Ici, on a vraiment plus l’impression d’être dans un beat them all plus que dans un action-RPG, avec de nombreux sorts qui permettent de frapper plusieurs ennemis souvent faibles en même temps. Le tout est rendu particulièrement agréable par la fluidité des déplacement grâce au parkour magique, bien plus efficace en combats que dans l’exploration, et par l’incroyable beauté des animations, qui profitent du très bon Luminous Engine, bien connu pour ses merveilles sur Final Fantasy XV.
Ensuite, les combats face à des boss, souvent un peu plus difficiles mais toujours très accessibles, qui ont parfois tendance à durer un peu trop longtemps, et à moins laisser de place à l’explosivité des déplacements de Frey. Le système de lock, qui permet de fixer son viseur sur les points faibles d’un boss, n’est pas toujours très efficace, et l’on se retrouve souvent à taper dans le vide pendant de longues minutes, sans pour autant se retrouver en danger.
Autre problème qui avait déjà été soulevé à l’occasion de la preview, l’ensemble des effets visuels, vraiment sublime, on se répète, a tendance à surcharger l’écran. Si l’on ajoute à cela les parades, les esquives qui se font automatiquement lorsque l’on est en « mode parkour », et la caméra qui aura souvent du mal à vous suivre dans vos sauts périlleux en tout genre, on se retrouve avec des phases de jeu parfois très brouillonnes. En d’autres termes, c’est toujours beau, presque toujours fluide, mais c’est le bordel, et on a souvent du mal à s’y retrouver.
Enfin, Forspoken a évidemment une dimension RPG, qui est comme le reste du titre, très accessible et bien pensée. Si l’on a tendance à récolter beaucoup de ressources, on ne se retrouve jamais embêté devant un inventaire rempli d’artefacts dont on ne connait pas l’utilité. Les mécaniques de craft et d’amélioration sont simples et compréhensibles, et si votre dernière aventure avait lieu dans les Neufs Mondes de l’Yggdrasil, vous serez ravis d’apprendre qu’il est possible de faire des menus à la fois instinctifs et jolis. Et puisque le manque d’originalité de l’univers de Forspoken en général est assez criant, notons que les bonus liés au Nail Art sont probablement une première, et c’est une très bonne idée.
Une technique inégale
Malgré une bande originale sublime, écrite par Bear McCreary, qui nous avait déjà régalé dans God of War, Forspoken peine à installer une ambiance véritablement originale et unique. Son monde ouvert a beau être vraiment grand, la beauté des décors est assez inégale, et on retrouve souvent les mêmes bâtiments à divers endroits de la carte. En revanche, certains lieux plus travaillés que d’autres sont magnifiques, et le travail sur les lumières est très souvent réussi.
Techniquement, l’aspect le plus important du jeu reste sa fluidité. Et en mode performance, les 60 FPS sont, hormis quelques exceptions, constants. En revanche, ce mode graphique doit faire des concessions, et c’est notamment sur les visages que cela se ressent le plus. Alors que Forspoken apparait comme un vrai jeu next-gen par sa fluidité, la possibilité de se téléporter véritablement instantanément d’un bout à l’autre de la carte sans chargement et par ses effets de lumière, ses animations faciales semblent d’un autre temps.
En revanche, l’accessibilité du titre est résolument moderne, avec de très nombreuses options qu’il est possible de modifier pour rendre le gameplay le plus agréable possible pour toutes et tous, que ce soit pour le gameplay d’action ou même pour l’exploration et les déplacements. Un très bon point, de plus en plus présent dans les grosses productions, et c’est tant mieux.
Dans l’ensemble, Forspoken a beaucoup de qualités, et beaucoup de défauts. La très bonne écriture des dialogues et le très bon rythme de la narration sont un peu entachés par une intrigue qui peinera beaucoup à vous surprendre. Le gameplay, extrêmement dynamique et souvent réjouissant a lui aussi du mal à faire oublier ses phases de jeu un peu plus brouillonnes.
L’univers de Forspoken enfin, reste très classique, dans une ambiance médiévale fantastique qu’on connait déjà par cœur. Malgré ses bonnes idées et son gameplay jouissif par moments, qui en font une expérience plaisante dans l’ensemble, Forspoken aura du mal à se faire une place parmi les plus grosses productions de l’année.
Toutes les infos
Sa toute première présentation avait laissé les fans du genre très impatients d’en savoir plus. À l’occasion d’un évènement dédié aux jeux PS5, Square Enix avait dévoilé un mystérieux Project Athia, développé par Luminous Productions… On en sait désormais un peu plus, grâce au Square Enix Présents de mars 2021.
Exit Project Athia, le jeu a désormais son nom définitif : Forspoken. Athia sera finalement le nom du monde magnifique et particulièrement dangereux dans lequel se déroulera l’histoire. Vous y incarnerez Frey Holland, une héroïne jouée par Ella Balinska, une actrice notamment connue pour son rôle dans Charlie’s Angels.
Vous allez devoir apprendre à contrôler les pouvoirs dont elle dispose pour survivre dans un monde qui s’annonce particulièrement hostile, à l’image de l’immense dragon que l’on peut apercevoir dans les premières images. Ces premières images de gameplay nous laissent également entrevoir le dynamisme du jeu, qui sera manifestement composé de combats face à d’immenses créatures qu’il faudra affronter à l’aide de vos pouvoirs, et de phases d’exploration au cours desquelles vous pourrez vous déplacer rapidement à l’aide de dashs.
Une nouvelle bande-annonce introduit l’histoire
A l’occasion du Playstation Showcase de septembre 2021, Square Enix a présenté plus en détails l’une de ses sorties les plus attendues : Forespoken. L’occasion d’en découvrir un peu plus sur cet action-RPG dans lequel vous incarnerez Frey Holland, qui se retrouve mystérieusement transportée dans le monde d’Athia. Les nouvelles images dévoilent un gameplay toujours aussi dynamique et fluide, dont les différents pouvoirs que vous aurez à votre disposition pour vous défendre profitent de superbes animations. En plus de ces nouvelles images qui en disent long sur la qualité du titre, on en apprend un peu plus sur la date de sortie : 24 mai 2022.
Une date de sortie et un nouveau trailer
La cérémonie des Game Awards 2021 était comme toujours l’occasion de prendre des nouvelles des jeux les plus attendus de l’année à venir. Forspoken, la toute nouvelle licence de Square Enix développée par Luminous Production, en fait clairement partie, et s’est un peu plus dévoilé au public grâce à un nouveau trailer, accompgné d’une date de sortie ! En plus de nouvelles images donc, qui permettent de découvrir les différentes capacités magiques de l’héroïne Frey Holland, ainsi que différents personnages, on apprend que Forspoken sera disponible à partir du 24 mai 2022 sur PC et PS5. Mais ce n’est pas tout ! Square Enix a également annoncé qu’un DLC, qui servira de préquel à l’histoire, sera compris dans l’édition Digital Deluxe.
De nouvelles images de gameplay
Après la mauvaise nouvelle du report du jeu de quelques mois, Square Enix a profité du State of Play de mars 2022 pour dévoiler de nouvelles images de gameplay pour Forspoken. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce trailer montre de l’action ! L’occasion de découvrir quelques capacités de noter héroïne, et d’en voir un peu plus sur l’univers du jeu, qui proposera pour rappel un vaste monde ouvert. Plus que quelques mois de patience avant de découvrir cette nouvelle licence Square Enix.
Un trailer dévoile les détails du parkour
SI le dernier trailer était plutôt tourné vers l’action, on sait depuis la première présentation du jeu que notre héroïne Frey profitera aussi de capacités de parkour lui permettant de se déplacer rapidement et avec style dans ce grand monde ouvert. Square Enix a publié un nouveau trailer mettant en avant cette caractéristique importante du jeu, en détaillant l’ensemble des mécaniques qu’on aura à notre disposition. Et le tout semble très varié et fluide !
Un nouveau trailer présente le combat magique
Toujours attendue pour le 24 janvier 2023, Forspoken, la nouvelle licence de Square Enix, continue de se montrer au travers de différents trailers. Après le parkour, qui sera une composante importante du jeu, place aux combats, et plus particulièrement aux pouvoirs magiques dont profitera Frey pour venir à bout des différents ennemis.
Ce nouveau trailer présente en détails les différentes options de gameplay à notre disposition. Chaque type de magie, qui sera associé à une couleur, pourra être utilisé pour des attaques, pour du soin, ou pour du parkour. Alors qu’en début d’aventure, Frey n’aura accès qu’au compétences de base de chaque type de magie, elle pourra les améliorer au fur et à mesure en collectant du mana. Ce trailer nous permet également de découvrir Krav, le bracelet de Frey, qui lui sera particulièrement utile pendant les combats, mais aussi pour l’exploration du monde.
Les objectifs à remplir dans le monde d’Athia
Les présentations de gameplay s’enchaînent pour Forspoken. Après le parkour et les mécaniques de combats, Square Enix a publié un nouveau trailer, qui présente en détails les nombreux objectifs à remplir dans le monde d’Athia, qui s’annonce particulièrement gigantesque et fourni. World boss, monuments à trouver, labyrinthes scellés, vous trouverez toujours quelque chose à faire en vous baladant dans Athia. Toutes ces activités vous permettront de faire progresser Frey, et d’augmenter sa puissance magique, ce qui vous sera bien utile pour compléter l’histoire principale !
Forspoken est sorti le 24 janvier 2023 sur PS5 et PC.