Herbert Jeffrey Hancock est un musicien de jazz américain, toujours en activité aujourd’hui. Mélangeant jazz, rock, funk et soul, il a collaboré avec les plus grands artistes du monde du jazz, notamment au sein du Miles Davis quintet. A l’occasion de la réédition de The Prisoner, Luc Frelon consacre la Minute Fip du mois à ce musicien plus que talentueux …
Un musicien né
Herbie Hancock est né à Chicago en 1940. Très vite, il se met à jouer sur un piano à 5 dollars, récupéré dans la cave d’une église. Il suit une formation de musique classique, mais sa passion, c’est le jazz. Quelques années plus tard, il intègre donc le mythique quintet de Miles Davis : ça, ça vous pose un pianiste.
Malheureusement, il se fera virer de ce quintet, pour cause de retour de lune de miel un peu tardif … mais cela lui permettra de prendre son envol. A cette période, il tombe dans le funk, grâce notamment à des groupes comme Sly and the Family Stone. Cela aboutira en 1973 à la sortie du mythique album Headhunters : l’album de jazz funk ultime.
Du jazz au hip hop, en passant par le cinéma
Dans les années 70, Herbie Hancock continue à explorer, à chercher, jusqu’à flirter avec le hip hop et son tube interplanétaire Rockit, au début des années 80. Beaucoup de collaborations avec le cinéma, des musiques de films évidemment. Mais aussi des rôles un peu improbables, comme celui qu’il tient dans Valérian et la Cité des Mille Planètes de Luc Besson, sorti en 2017.
Herbie Hancock, figure tutélaire, énorme jazzman encore en activité, ressort ces jours-ci son album The Prisoner, sorti en 1969, et ça, c’est une excellente nouvelle.
Rendez-vous le mois prochain pour d’autres informations fracassantes à révéler sur un grand artiste…